Le nom du vent est le premier tome de la trilogie Chronique du tueur de roi. La série se situe dans un monde fantastique où l’on peut rencontrer des peuples, avec chacun sa langue et ses coutumes. Parmi eux se trouvent les Edema Ruh, un peuple d’artistes nomades dont les spectacles sont très appréciés.
Dans l’une de ces troupes nous rencontrons un garçon très habile et doué d’une mémoire exceptionnelle.
Il s’agit bien entendu de notre héros, mais n’allons pas trop vite en besogne !
Le récit commence par la description d’un simple aubergiste. On comprend vite qu’il n’est pas banal, qu’il traîne un lourd passé. Cependant nous le trouvons loin du tumulte que l’on peut attendre autour d’un tel homme. Il s’adonne à des tâches de tous les jours pour un commerçant et participe à la vie du village.
Un jour arrive un chroniqueur de passage, en route pour interviewer une personnalité. Après quelques péripéties il reconnaît le héros de légende, Kvothe. Ce dernier accepte de lui raconter son histoire en commençant par le tout début et nous voilà embarqués dans les coulisses du mythe !
Il revient sur sa jeunesse et l’apprentissage du sympathisme.
Ah, vous ne savez pas ce qu’est le sympathisme ? Pour faire (très) court cela ressemble à l’alchimie. C’est une forme de magie qui permet d’agir sur les objets du quotidien, allumer une bougie à distance par exemple.
Il commence son apprentissage avec un homme rencontré sur la route lors d’un arrêt de sa troupe. Après un drame qui le marquera à vie, il décide d’intégrer l’Université, équivalent d’Harvard, ou plutôt de Poudlard, pour se perfectionner et se venger.
Lorsque j’ai accepté d’écrire cette chronique j’ai également juré de donner mon avis, quel qu’il soit.
Ce livre est un bon livre, plein de poésie, d’images enchanteresses, de descriptions qui vous emportent vraiment dans le monde de l’auteur, mais, car il y a un mais, ce livre est long, tant en nombre de pages (plus de 800) que par l’écriture.
Pour moi il y a plus d’écrit que ce qu’il y a vraiment à dire au sujet de la jeunesse de Kvothe et de la manière dont il s’est forgé une légende.
Le sujet est intéressant mais il y a des détails dont on se dit « Tiens, je retiens, ça va sûrement apporter quelque chose à l’histoire ! » Et… non.
Mon avis est donc mitigé.
Si vous êtes un grand lecteur, prêt à vous accrocher même quand, au fond, le livre ne vous fait pas immédiatement envie, tentez. L’histoire est agréable !
Si vous êtes un lecteur qui cherche à ce que l’auteur capte son intérêt tout de suite, je ne vous le conseille pas, il pourrait ne pas vous plaire.
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Claire.
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Bonjour Claire , je pense que ce genre de romans pourrai intéresser ceux qui lisent beaucoup en prenant des notes . Ils aurons prendre de la matière à utiliser pour leur propre création .Salut .
Bonjour Ouerk! Effectivement ce livre est très riche en descriptions, en retour en arrière, etc… Cela peut être une bonne base de travail, je pense 😉
You know what, I’m very much inelincd to agree.
J’aime les romans longs et la fantasy. Le titre me plaît. Ca me donne envie d’y jeter un oeil. 😉
Bonjour Rebecca! J’espère que tu aimeras cette trilogie, d’après un lecteur les tomes suivants sont plus passionnants! 🙂
Plus il y a de pages, mieux c’est … en tout cas lorsqu’il s’agit de Fantasy et d’une histoire aussi originale ! Je serais bien tenter de lire ce livre, merci Claire 😉
Bonjour Simon! Le nombre de pages ne m’effraie pas d’habitude mais je voulais être honnête pour ce livre, on ressent bien le nombre de pages! 😉
Super chronique, Claire. Ce livre a l’air très intéressant, je dirais même magique mais 800 pages ! Ouahou, surtout si le récit traîne en longueur, j’ai bien peur de ne pas accrocher.
Bonjour Titou! Je peux te le prêter pour que tu te fasses un avis et que tu envisages de lire les deux suivants 😉
Le Nom du Vent, premier tome des Chroniques du Tueur de Rois n’est que le début d’une longue danse. Une danse compris de silence et de musique, compris de la musique du silence. L’auteur est sensible, ce qui m’emmène donc à toujours lire plus en avant ses livres. Outre le fait que la chronique est extrèmement bien foutue, en filigrane s’écoute cette musique particulière que dessine Rothfuss.
Le tome trois est le meilleur. Et Kvothe, fidèle à lui-même, sait s’entourer de personnes tous plus ou moins musicales. C’est ce qui fait la véritable richesse de cette trilogie.
Ce voyage en vaut la peine.