Dans Toile d’@raignée, vous découvrirez Sancie, bientôt quatorze ans, jeune adolescente plutôt banale, sa sœur si parfaite, ses copines, le collège et le tchat sur internet.

On est devenues accro à ces discussions en ligne avec plusieurs personnes à la fois. […]Ma mère, un peu naïve, croit que c’est un moyen de réviser.

Le plus important n’est pas vraiment là, le plus important, c’est le fond, la manière dont le roman vous met mal à l’aise rapidement. Sancie est innocente, elle se confie beaucoup à ses copines, puis à des inconnus sur internet.

Pas facile de parler de ça avec un inconnu. Même si Peterpan n’est plus vraiment un inconnu. Et que j’ai l’habitude de tout lui raconter désormais.

Vous pourriez la connaître. Elle pourrait être votre sœur, votre cousine, votre amie, n’importe qui, car ce genre d’histoires n’arrive pas qu’aux autres. Tout d’abord, le jeu est innocent, elle ment un peu sur son âge, se vieillit pour ne pas avoir l’air d’une gamine. Et puis, ce garçon de dix-neuf ans, Arthur, lui plaît, alors elle se sent en confiance dans la vie de tous les jours, plus mature ! Il est inimaginable pour elle de se livrer à ses copines qui ont son âge , elle se rapproche donc de cet ami virtuel.

C’est vrai, j’ai réellement la sensation d’être devenue son amie. 

Petit à petit, elle ne se confie plus qu’à lui, snobant un peu ses camarades.Elle se coupe légèrement de ses proches, juste ce qu’il faut pour être plus accessible et disponible pour Peterpan.

 Je n’ai pas envie qu’elle lise ma correspondance avec Peterpan. Ça ne la regarde pas !

Pour moi, ce roman devrait être acheté à chaque jeune fille à qui l’on offre un ordinateur. Un peu comme « L’herbe bleue » nous a alertés contre les dangers de la drogue, la tension de ce livre pourrait mettre en garde contre les menaces d’internet. En tant qu’observateur, on pense vite qu’il y a anguille sous roche. On se doute, on imagine, on élabore des scénarios. Sancie, elle, ne voit pas tout cela. Elle manque d’expérience, elle est au cœur du sujet et ne se rend pas compte du péril qui peut la guetter.   Internet est merveilleux pour tout un tas de choses, mais l’on peut y croiser le pire.

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