— Diantre !
— Euh, non ! Moi, c’est Gaëlle !
— Je sais bien, mais c’était une façon différente d’exprimer mon étonnement, sacrebleu !
— Différente ? Tu veux dire une façon démodée, désuète, vieille…
— Merci de me rappeler mon grand âge !
— Mais non, Magali, ce n’est pas ce que je voulais dire…
— Ne te fatigue pas, va !
— En tout cas, ça m’a donné une idée…
— Fichtre, je t’écoute !
— Et si nos scribouillards nous écrivaient une petite scène dans laquelle ils utiliseraient de vieux jurons !
— Des vieux jurons ou des jurons inventés sans vulgarité, pour les plus jeunes que moi…
— Rooh, ça va…
— C’est bon, je te taquine, Gaëlle !
— Ouf, j’ai eu peur que tu sois vraiment vexée…
— Mais non, impossible, tu es presque aussi vieille que moi !
— Oh ! Comment oses-tu, nom d’une pipe ?
*Elles éclatent de rire*
Jolie réécriture Chasseuse ! Tout de suite, ça donne un style. Merci beaucoup pour ta participation et un grand bravo !
Personne encore ? Rhooooo…
Voici un petit passage d’un de mes romans, revisité à la sauce ancienne :
― Quelle mouche vous a donc piqué ! J’avais confiance en vous ! Vous n’êtes qu’un ribaud sans vergogne !
― Je n’avais pas le choix, agent Bacal. Vous le savez aussi bien que moi.
― Votre glossolalie me parcours le navet ! Vous auriez pu au moins me laisser entendre qu’il était toujours en vie ! J’aurais su tenir ma langue. Vous m’avez laissé déprimer, sans rien dire. Vil écornifleur ! Et maintenant, je fais quoi, moi ? Et Charles ? Voici ma lettre de démission. Effective dès maintenant, ne comptez pas sur moi pour un quelconque préavis. Coprolithe, ajoutai-je in petto.
― Refusée ! Et n’escomptez pas un seul instant que je vous licencie.