— Bonjour, Gaëlle !

— Salut, Mag’. Alors ? Quoi de neuf ?

— Pas grand-chose. Et toi ?

— J’ai une devinette !

— Encore ! Décidément, tu es dans ta phase énigmatique. Vas-y, je t’écoute.

« Plus fort que Dieu et plus maléfique que le diable, les pauvres en ont, tandis que les riches en ont besoin et, si on en mange, on meurt. De quoi s’agit-il ? »

— Heu… Attends un peu… ç’a un rapport avec le thème du jour ?

— Oui !

— Alors, « rien» !

— Bravo ! « Rien » n’est plus fort que Dieu, « rien » n’est plus maléfique que le diable, les pauvres n’ont « rien », tandis que les riches n’ont besoin de « rien » et si on ne mange « rien », on meurt.

— À mon tour ! « Qu’est-ce qui est nulle part et partout, sauf où il y a quelque chose ? »

— Hum hum… nulle part et partout ?

— Une idée ?

— Non, je sèche ! Je donne ma langue au chat !

— Le néant !

— Joli ! Je pense que nos scribouillards ont compris de quoi on va parler aujourd’hui…

— De rien ! Ah ah !

— Chers amis, pour ce nouveau jeu, vous aurez la lourde tâche de décrire le vide, le néant…

— On s’amuse avec rien ici, Gaëlle…

— J’allais le dire ! Bref, qu’il s’agisse d’une feuille blanche, de l’espace infini dans les atomes, d’un trou noir dans l’espace ou encore de l’absence de ressenti ou d’émotion, aujourd’hui, on voit le vide partout ou on ne voit rien du tout.

— À vous de jouer !


En voilà un sacré défi, Magali !

Un des plus difficiles qu’ils ont eus à relever jusqu’à présent… D’ailleurs, laissons-les se concentrer en silence…

Chut ! qu’ils fassent le vide pour mieux produire…