— Bonjour, Gaëlle. Bonjour à tous !
— Salut, Magali ! Tu vas bien mieux, on dirait.
— Oui, ton thé et ton feu m’ont remise d’aplomb. Merci encore !
— Je t’en prie.
— Dis-moi, tu as lu les lettres de Plume et Muse ?
— Oui… Ça ne va pas être de la tarte. Heureusement qu’on a prévu un petit quelque chose de spécial pour bien clôturer l’année…
— Tu leur montres ?
*Gaëlle se racle la gorge et lit à haute voix, visiblement mal à l’aise*
Chère Gaëlle, chère Magali,
Vous nous aviez promis deux jeux par an dédiés à nos personnes, mais nous avons remarqué que vous n’aviez pas programmé cela pour la fin d’année.
Considérant notre désir et votre programmation, nous vous sommons de mixer les deux, sans quoi vous ne pourrez plus compter sur nous l’année prochaine !
Amitié,
Ma Plume, Ma Muse.
— Voilà, pour la bonne ambiance, on repassera… Nous nous plions donc à leur volonté :
Chers Scribouillards,
Si vous souhaitez que la rubrique continue, vous devrez écrire une ode à nous-mêmes, Plume et Muse, en cinq à quinze phrases, en casant les cinq mots que Magali et Gaëlle avaient choisi de vous imposer sur le thème de « Very Bad Trip au Nouvel An » :
– morve
– ours
– préservatif
– tétanisées
– cocaïne
Si vous relevez un défi supplémentaire, à savoir les insérer dans l’ordre énoncé ci-dessus, nous nous engageons à rester encore un an.
Bon courage à tous et, d’avance, merci pour vos éloges,
Ma Plume, Ma Muse.
— Voilà, voilà… Je crois que tout est dit.
— Non, on n’a pas encore évoqué notre cadeau !
— Ah, oui ! On vous parle d’une surprise depuis plus d’un an déjà !
— LA « fameuse surprise »… que personne ne nous avait réclamée jusque-là, d’ailleurs !
— Bref, nous souhaitons vous remercier pour vos participations en continuant à cultiver votre créativité.
— Exactement. Aussi, nous avons l’immense plaisir d’organiser un concours en partenariat avec Écrire&Fasciner et les Éditions de la Reine . Nous offrirons au gagnant du concours une inscription au webinaire « Pratiques créatives pour écrire » d’une valeur de 90€ (plus d’infos ici) !
— Pour participer, vous devez proposer votre texte (une seule participation autorisée par participant) d’ici à la fin des deux semaines (fin des soumissions le dimanche 10 janvier, 23h59). La semaine suivante, dès le lundi 11 janvier, chacun des participants (et uniquement eux) pourra voter pour leurs 2 textes favoris en envoyant un email à maplumemamuse@gmail.com avec :
« Mon texte préféré (2 points) est celui de … , mon second texte préféré (1 point) est celui de … » [signature avec votre pseudo utilisé pour la participation].
Vous ne pourrez voter qu’une seule fois (et bien sûr, pas pour votre propre texte !). Clôture des votes le samedi 16 janvier 2016 à 23h59.
— Nous comptabiliserons ensuite les voix. Ma Plume, Ma Muse pourront offrir une voix (1 point), si elles le souhaitent, à l’un des participants ou en cas d’égalité.
— Le dimanche 17 janvier, nous posterons les votes de tous les participants et vous annoncerons officiellement le gagnant du concours sur cette page, en commentaire. Nous lui enverrons par mail son lot.
— Bon courage, les amis, amusez-vous bien ! On compte sur vous !
— Ahhh, je suis trop excitée de pouvoir leur offrir enfin un cadeau !
— Moi aussi !!
— Enfin, tu avoueras qu’elles ont fait fort cette fois-ci, nos mascottes.
— Oui, il n’y a qu’elles pour proposer des challenges aussi amusants.
— J’ai hâte de lire leurs productions.
— Croisons les doigts pour qu’ils trouvent l’inspiration.
— Oh, je ne doute pas qu’ils sauront nous étonner pour remporter le prix du concours !
La soumission des textes pour le concours est close. Place au vote (par email, exclusivement) !
Bonjour à tous,
Nous commençons par vous remercier pour votre participation massive et pour vos adorables petits mots. Bravo à tous pour vos textes. Nous aurions aimé que chacun ait au moins un point.
Avant de vous poster les résultats, quelques données importantes :
1 texte reçu par email : non retenu pour le concours ; 1 texte disqualifié car ne respectant pas les consignes et plagiat : celui d’Amaury ; 2 votes non comptabilisés, car ambiguë (celui de Arcensky) et arrivé trop tard (celui de Sarah). Nous vous les notons quand même, afin que vous lisiez leurs petits mails adorables.
Au total, nous comptons 20 participations et 9 votes (dont 7 retenus) :
« Mon texte préféré (2 points) est celui de Geneviève (Zihânn) , mon second texte préféré (1 point) est celui de gerardgiraud !
Voilà et mon pseudo à moi c’est Aurore ! »
« Bonjour et meilleurs voeux pour 2016 🙂 J’ai eu le plaisir de proposer une ode à votre gloire dans votre sujet du 27 décembre, et je viens donc vous apporter mon vote : « Mon texte préféré (2 points) est celui de Aurore (30 décembre à 10h14), mon second texte préféré (1 point) est celui de Nicky (29 décembre à 17h41) »Yannick A. R. FRADIN NB : j’ai été surpris que plusieurs textes ne respectent pas la consigne, à savoir les mots obligatoires, leur ordre d’apparition, et le fait qu’il s’agissait d’une ode à (ma) Plume et à (ma) Muse. C’est dommage, j’ai préféré certains textes aux deux mentionnés ci-dessus, mais comme ils ne respectaient pas la consigne, je les ai écartés (quelquefois pour une simple question de lettre, comme dans le texte de Geneviève où tétanisés apparaît au masculin pluriel et non pas au féminin pluriel). En tout cas, merci pour ce jeu amusant. C’était ma première participation, et ce ne sera pas la dernière 😉 »
« Mon texte préféré ( 2 points) va à : Geneviève .Mon deuxième texte préféré ( 1 point ) va à : Yannick Fradin . Bien à vous , et meilleurs voeux à vous pour 2016 ! Laurence Cordier »
« Mon texte préféré (2 points) est celui de Sarah et mon second texte préféré (1 point) est celui d’Amaury. Lila»
« Bonjour, voici mon vote :
Mon texte préféré est celui de : Sarah
Mon second texte préféré est celui de : Ahmed Derdour
Cordialement
Gerardgiraud »
« Bravo pour ce petit concours, ça faisait longtemps que je n’avais pas participé à un de vos jeux et ça m’a fait un bien fou, même si je ne suis pas très à l’aise avec la poésie.
En ce qui concerne mon vote, j’accorde deux points à Aurore. J’ai beaucoup aimé son texte, elle a bien joué avec l’idée de « very bad trip » au nouvel an. Je trouve que beaucoup de participants ont un peu « oublié » le thème…
Pour la seconde place, j’hésite entre Lilou et Nicky… Entre les deux mon cœur balance…
Finalement, j’accorde un point à Lilou. Je trouve son texte incisif et efficace. L’idée du rêve est présent dans les deux textes, mais j’aime beaucoup la chute du texte de Lilou, les stars qui ont vaincu sans war.
Bravo à tous les participants
Et bravo à nos muses pour leurs animations
Geneviève (Zihann) »
« Mon texte préféré (2 points) est celui de : Sarah . Mon second texte préféré ( 1 point ) est celui de :Janique . Jacandre . »
« Vote bien difficile, mais il faut pourtant se lancer: 1 Sarah 2 Geneviève. @ bientôt arcensky » Ce vote ambiguë n’a pas pu être retenu pour le comptage final.
« Misère !
Un gigantesque lapin blanc
Portant binocle et paire de gants
S’est invité dans mon sommeil…
Avec un petit air méchant
Il agitait son chronomètre
Et sautillait rageusement
Sarah, Sarah ! me criait-il
Tout est perdu ! Maudit retard !
Le vote est clos ! Il est trop tard !
C’est en criant que je m’éveille
Et sur le site vérifie
C’était hier ! Tout est fini !
Misère !!!
Mais tout soudain je m’illumine
Et pour conjurer ce fiasco
Je me porte à San Francisco !
Dans cette ville, à cet instant
Minuit n’a pas encore sonné
Et je peux dire au lapin blanc :
Mon cher, surveillez votre oignon
Ces derniers temps il prend ses aises
Et notez bien, ne vous déplaise
Qu’il vous fait passer pour…
Mon texte préféré (2 points) est celui de Genevieve (Zihann) , mon second texte préféré (1 point) est celui de Lilou » SARAH
Vraiment désolée pour ce retard, j’étais programmée sur ce soir minuit, par analogie avec la fin des participations et c’est en venant ce matin pour reprendre les textes et voter que je me suis aperçue de ma méprise… Maudit calendrier ! :o(
Je ne voudrais pas que Genevieve ou Lilou soient pénalisées par ma faute : j’espère que vous prendrez mon vote en compte :o)
Cordialement,
Sarah (un peu dépitée tout de même…) » Ce vote arrivé trop tard n’a pas été pris en compte.
Ma Plume et Ma Muse ont accordé 1 point à Geneviève qui a souffert de votes imprécis ou retardataires.
Points attribués aux participants :
Lilou, Yannick, GerardGiraud, Nicky, Ahmed, Janique : 1 point
Aurore : 4 points
Geneviève : 5 points
Sarah : 6 points.
Notre grande gagnante est donc Sarah ! Bravo à elle ! Nous lui enverrons sous peu un email avec le prix : une place dans le webinaire « Pratiques Créatives pour Ecrire », d’une valeur de 90€, en partenariat avec Les Editions de la Reine et Ecrire&Fasciner !
A bientôt, tout le monde, pour de nouveaux jeux dans notre rubrique.
Gaëlle et Magali.
Bravo à tous et toutes
Et surtout, bravo à nos deux muses pour avoir fait le tri et le comptage des votes, je crois que ce n’était pas évident du tout.
Yannick, tu as raison pour tétanisées… Honte à moi, je n’avais même pas vu…
Oui, bravo à tous et toutes pour avoir affronté avec autant de vaillance les 5 maux du Very Bad Trip !
Geneviève, tu es pardonnée pour ton e manquant : j’ai bien réussi à confondre samedi et dimanche…
J’en suis encore mortifiée…
Au plaisir de vous retrouver tous et toutes pour un autre jeu
Bravo à Sarah et à tous les participants, et bien sûr à Ma Muse et à Ma Plume^^
Quelle proposition sympathique, voici ma maigre contribution.
Oh! quelle année difficile.
Où ma plume n’a laissé que des traces de morve sur le papier.
Un poil d’ours, figé dans l’encre, empêchait le roulement de la bille.
Où ma muse m’a jeté, tel un préservatif usagé.
Gisant là, plein d’une semence qui va mourir sans servir.
Mes voix sont tétanisées, incapables de formuler quoi que ce soit.
Ce n’est que lorsque la cocaïne bloque mes recapteurs de sérotonine, que je gagne la confiance de façonner ces quelques lignes.
Ma plume… ma muse… je vous en supplie.
Revenez à moi.
Je me lance aussi à louer nos muses…
Le champagne coule à flots à la santé des fleurs des poètes,
Ma Plume et ma Muse, immortelles, chastes sœurs de l’Olympe.
Leur doux froissement sur le papier murmure une jolie bluette ;
Les lettres une à une, à mon âme agitée, lentement grimpent.
De mon nez chatouillé, mon nez enrhumé, un éternuement sonore
Et la morve dans un mouchoir cachée, le pardon des Muses implore.
Je ne suis pas sortie de ma tanière, cachette de l’ours grognon,
Pour saluer les reines de la soirée à leur Olympe remontées.
Les buissons agités par les derniers fêtards, leurs ébats polissons,
Dont les vestiges, bouteilles de champagne vides et préservatifs usagés,
Seront les seuls souvenirs tétanisés à nos mémoires défaillantes
D’une nuit de folie à la gloire de Plume et Muse les vaillantes.
Toujours à nos côtés pour le meilleur comme pour le pire,
Telle une ligne de cocaïne, elles électrisent nos écrits,
Gardent nos fronts studieux et les idées prêtes à jaillir,
À la mine de nos crayons ou à l’encre de nos esprits.
Bien sûr, de leur présence, toute l’année, nous sommes accros
Que serait sans elles le triste amalgame des mots ?
Ô ma Plume, ma Muse
J’allais la morve en l’âme, et soudain vous découvre
Au détour des chemins, sur les sentes des ours
Où j’errais plume en main, sans plus un mot en bourse
Cherchant de sages femmes, pour que la muse s’ouvre
La shamane m’a dit : cet art est périlleux
Il te faudra chercher, avancer dans les ronces,
Et pour préservatif aux questions sans réponse
Ecouter ton instinct… et bien fermer tes yeux…
Je dois bien avouer que je n’y croyais pas
Les mains tétanisées, cherchant l’inspiration
Je n’osais me lancer, ni quitter ma maison …
La shamane pourtant avait mille fois raison
J’ai jeté mon cocon, mes doses de morphine
Et vous ayant trouvées, j’écris cette oraison :
Ô ma Plume, ma Muse, vous êtes cocaïne
____________________________________
Bonne et heureuse année à tous :o)
Allez hop, je m’essaie à mon premier défi…
Ode à ma Plume, à ma Muse
Premier Janvier, sans ma Plume, sans ma Muse?
Sans vous, amies, point mes idées ne fusent.
Sans vous, mes écrits deviennent morve au nez!
Ma plume fuit ou se fait ours mal léché!
Comment écrire sans sa plume, sans sa muse?
Sans vous, mes amies, plus rien ne m’amuse!
Je deviens amour sans préservatif.
Un risque, un danger pour les gens naïfs.
Revenez-moi Ô ma Plume, Ô ma Muse!
Ne laissez pas ce vide, cette tête diffuse.
Mon âme sans vous devient tétanisée.
Telle la cocaïne qui piège le drogué.
La morve au nez, tel un ours il est arrivé. Le préservatif il a bel et bien oublié, préférant nous savoir tétanisées. De la cocaïne plein le nez, il nous a alors engrossées.
De cette situation, il a bien fallu nous dépatouillées. Elle est devenue Muse, moi j’ai choisi la Plume. Nous voici finalement libérées…
Bonne et heureuse année à tous
ODE ANODE
L’ours s’étire tout en se grattant à l’écorce d’un arbre
Il a les pattes tétanisées par un trop long sommeil
Dû, je pense, à un excès de cocaïne pris la veille.
Glauque et marécageux, l’œil vitreux, le teint couleur macabre,
Il s’avance, morve au nez, à la recherche d’un sédatif
Il ne trouva que détritus, ordure et vieux préservatifs.
L’ours, déçu, dos rond, s’en retourna chez lui, rêvant de banquise,
De bons poissons, de fruits de mer, d’huîtres et de moules exquises.
Ode anode à ma plume à ma muse
Bonjour ! et bonne année à toutes et à tous !
Ma plume et ma muse, quel plaisir !
De vous avoir tout à loisir !
Ma plume et ma muse me réjouissent et enchantent ma vie !
Jouons donc avec ces mots tordus, pour une ode à elles !
Morve, ce mot mauvais, poisseux n’a pas sa place ici
Si ma plume se trempait dedans, elle deviendrait chandelle !
Je repense à mon petit ours, et aux heureux jours !
Petit garçon de quatre ans ‘Nounou’ est arrivé !
A Noël, près du sapin, m’attendant pour toujours !
Adorable peluche, mon compagnon bienaimé !
Avoir un préservatif neuf avec soi, c’est très bien !
C’est la prudence même, au cas où ! une bonne « occasion » !
Pour une ode à ma plume, ma muse, on en est loin !
Les mots choisis ne le permettent pas, c’est la raison !
Donc, elles seraient au moins deux, à être tétanisées !
Ce ne peut être ma plume et ma muse, et puis pourquoi ?
Magali, Gaëlle seraient de peur paralysées !
Que leurs scribouillards de leur sujet restent quoi !
Avoir choisi cocaïne ici, c’est stupéfiant !
Alcaloïde tropanique ! Imaginons ma muse !
Voyant ce mots en fin de liste, pensant à une ruse !
Et ma plume amusée, tout en se reposant !
Ah ! Non ! C’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, —par exemple, tenez :
Agressif : « moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
Il faudrait sur le champ que je me l’amputasse ! »
Amical : « mais il doit tremper dans votre tasse :
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « c’est un roc ! … c’est un pic… c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ? … c’est une péninsule ! »
Curieux : « de quoi sert cette oblongue capsule ?
D’écritoire, monsieur, ou de boîte à ciseaux ? »
Gracieux : « aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « ça, monsieur, lorsque vous pétunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminée ? »
Prévenant : « gardez-vous, votre tête entraînée
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
Pédant : « l’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
Appelle hippocampelephantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
Cavalier : « quoi, l’ami, ce croc est à la mode ?
Pour pendre son chapeau c’est vraiment très commode ! »
Emphatique : « aucun vent ne peut, nez magistral,
T’enrhumer tout entier, excepté le mistral ! »
Dramatique : « c’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « est-ce une conque, êtes-vous un triton ? »
Naïf : « ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
C’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !
C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain ! »
Militaire : « pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maître
A détruit l’harmonie ! Il en rougit, le traître ! »
—Voilà ce qu’à peu près, mon cher, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit :
Mais d’esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n’en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n’en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d’une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.
Voilà, que cet homme si fatigué et si fiévreux est obligé à soigné la morve de son chat qui est à son tour aussi fatigué. Ouvra le tiroir de son placard où l’ours le regarda à œil calme. C’est désigné sur le bocal de miel juste derrière les médicaments. L’homme s’assoit sur son lit et sur la table de chevet un préservatif non ouvert ni abîmé qui soudain rend ses fantasmes tétanisés rien que pour penser à sa muse qui lui écrit avec sa plume qui l’aide à être plus délicat et moins directe ce qui lui donne un sentiment d’euphorie comme s’il a pris de la cocaïne.
Voilà, que cet homme si fatigué et si fiévreux est obligé à soigné la morve de son chat qui est à son tour aussi fatigué. Ouvra le tiroir de son placard où l’ours le regardé à œil calme. C’est désigné sur le bocal de miel juste derrière les médicaments. L’homme s’assoit sur son lit et sur la table de chevet un préservatif non ouvert ni abîmé qui soudain rend ses fantasmes tétanisés rien que pour penser à sa muse qui lui écrit avec sa plume qui l’aide à être plus délicat et moins directe ce qui lui donne un sentiment d’euphorie comme s’il a pris de la cocaïne.
Hé bien hé bien …que de superbes textes….Voici mon humble participation…juste un peu de fun…
Quand ma plume et ma muse s’emmêlent
Morgue ou morve,
Peu de lettres qui séparent
Une erreur au départ,
Et voilà que change mon histoire.
Ne riez pas, j’ ai déjà oublié un b
À ma bourse et moi bien avancée,
Quand l’ourse est vide, allez donc faire croire
Qu’un peu d’oseille puisse la combler.
C’est décidé je mets un préservatif à mon stylo.
Les fuites ne seront plus de mise.
Et si ma plume et ma muse tétanisées me refusent le ciel,
parce que ce sont deux gaffeuses « invertébrées »
Je garde l’encre comme cocaïne,
Même si je crois que ,seule une belle histoire,
Puisse un jour parvenir à me faire planer…
Ma Plume, Ma Muse.
Le soin apporté à l’enfant est un signal que les mères envoient au monde.
L’enfant qui en est dépourvu, qui a de la morve au nez, les cheveux mal coiffés,
les habits sales ou négligés, porte sur lui les stigmates du manque d’amour.
Avec Ma Plume et Ma muse l’amour des mots ne manquent pas,
on n’est jamais seul et on les remercie.
Les écrivains sont des ours de la société.
Ils goutent la solitude devant leur cahier ou leur ordinateur
pour y déverser toutes leurs pensées et leur monde imaginaire.
Avec Ma Plume et Ma muse l’amour des mots ne manquent pas,
on n’est jamais seul et on les remercie.
Le préservatif est la pantoufle de verre de notre génération,
tu peux l’enfiler pour te protéger des mauvaises ondes venant de l’extérieur
comme la petite voix qui te tétanise et te dit « arrête d’écrire c’est trop nul ».
Avec Ma Plume et Ma muse l’amour des mots ne manquent pas,
on n’est jamais seul et on les remercie.
L’encre de notre plume est la cocaïne de la famille des écrivains.
Sans elle, les histoires folles ou vraies ne pourrait pas être lu.
Et avec Ma Plume et Ma muse l’amour des mots ne manquent pas,
on n’est jamais seul et on les remercie.
Coucou ! Voici ma modeste participation. Bonne chance à tous !
Que vois-je, qu’entends-je ?
À l’heure où sonne le glas,
Mon être entre en émoi.
Est-ce donc une trêve ?
Pauvres écrits vains,
En ce jour de fêtes,
J’ai mal à ma plume, comme à la tête.
Pelotonnée au creux de ma muse, dans un coin.
Petite môme au nez empli de morve,
Elle serre son ours devenu guimauve.
Comment pouvons-nous oublier
Celles qui nourrissent notre vivier ?
Cessons cette fête aux mille effets !
Voyez, çà et là, les préservatifs s’amoncellent.
Le visage défait, elles sont tétanisées
Et s’enfuiront à votre appel.
Loin d’ignorer nos vices,
À la cocaïne
Elles préfèrent les héroïnes.
Ne les noyons pas d’immondices.
Très intéressant! Je participe
Sentant l’hiver approcher, les arbres, de peur, perdent leurs feuilles. Certains rameaux laissent couler leurs larmes et la glace se charge de transformer en morve telles des boucles d’oreilles en argent bien sculpté. Qui ose le défier ? L’ours ?
Le bel ours, ce vaillant animal qu’aucun être n’essaie d’affronter à mains nues, préfère entrer en hibernation, utilisant le préservatif naturel dont il est doté contre le froid et le garde en vie pendant son long sommeil.
Devant ses manières de faire, des personnes passionnées dans la recherche, tétanisées se sont penchées sur son comportement. Pendant que l’être vivant a besoin de nourritures bien riches pour surmonter la froidure et que ni l’alcool, ni la cocaïne n’arrivent à réchauffer son corps gelé, notre grand ours dort tranquillement.
Ahmed Derdour
Veuillez lire : » et la glace se charge de les transformer .. »
Tu peux écrire aussi, au lieu de « et la glace se charge de les transformer » ==> « que la glace se charge de transformer » qui, selon moi, allège un tantinet la phrase…
Un joli texte centré sur l’ours mais qui occulte l’ode à Muse en Plume…
Amicalement
Merci de nous faire quitter 2015 en nous essayant avec les mots d’entrer en 2016 !
Voici ce que ces 5 mots ont fait glisser sur mon clavier.
La Petite
D’accord, c’est l’hiver, bientôt le Nouvel An,
Mais est-ce vraiment une raison
Pour laisser cet enfant,
La morve au nez, quémandant,
Un p’tit peu d’attention, c’est évident !
La Petite tient son ours,
Teddy Bear rafistolé
Portant autour du cou un collier.
Horreur ! de préservatifs tressés.
Je n’en crois pas mes yeux,
Mes copines tétanisées,
Il nous faut faire quelque chose…
Oui ! j’ai trouvé ! et je sors de ma poche
Mon Ipod, tu as raison dit une copine
On va lui passer » Cocaïne » *
Au son de la musique
La Petite s’est levée
Serrant contre son coeur
Teddy Bear réveillé,
Je m’approche, lui mouche son nez,
Et là, toute émerveillée
Elle découvre Plume et Muse
Toutes deux bras chargés
De mots de toutes sortes,
Telles deux fées engagées.
Elles sont bien là,
Légères et court vêtues,
Non, la petite ne rêve pas,
Oui, qui l’aurait cru ?
Non, la petite ne rêve pas…
D’ailleurs elle n’est pas si petite que ça !
Son cauchemar est fini
Elle va retrouver vie,
Tous ces mots se transforment,
En prose, en vers, belle énergie,
La petite est charmée
Se retrouve ainsi nourrie
« Merci Plume, Merci Muse,
Vous avez sauvé ma vie ! »
J’ai oublié de préciser :
* « Cocaïne » titre de J.J.Cale sorti en 1977.
Merci pour ce sympathique concours pour lequel voici ma contribution :
C’est à vous, Plume et Muse, que je m’adresse, les yeux pleins de larmes et le nez plein de morve . M’aiderez-vous ? Figurez-vous qu’un ours s’est emparé de mon âme et que je ne puis trouver le repos depuis lors . Quel préservatif aurait-il pu me prémunir du désarroi dans lequel je me trouve aujourd’hui ? Depuis qu’il m’a plantée, et mon âme et ma voix, en sont tétanisées . Guidez-moi, inspirez-moi ou la cocaïne étouffera mes maux .
A ma plume j’adresse cette ode que le vent emporte .
Ainsi essuie-t-elle sa sombre morve et ses larmes ponctuelles .
Et c’est sur un geste sec et dépourvu d’enthousiasme qu’ elle dessine un ours l’inspiration lui manquant.
Elle remplie un préservatif d’encre noir pour mourir la cartouche vide.
Et pour léguer son histoire à qui voudra bien l’entendre.
Si jamais son ours prenait vie il la rejoindrait dans sa tombe.
Ô combien cette société le tétaniserait , il se suiciderait.
Il vivrait enfermé les icebergs se seraient liquéfié et le réchauffement climatique aggravé.
Il se douterait bien que la vie était belle mais préférerait songé a un monde parfait ou la cocaïne serait légalisé.
Merci Lila et Yannick vous m’avez inspiré cette petite chose
Inspiration, respiration
Souvent n’est que transpiration
Morve, ratures et babillages
Pages blanches ou bien mornes pages.
Mortes plaines, Waterloo de mots
Qui ne méritent que sanglots
Trompettes ne valant pas tripette
Mots écrasés sous ma tapette !
Scribouillard je suis et je reste,
J’enrage, je déprime, je peste.
Mais tu viens à passer ma Muse
Et ma Plume nourrit ma cambuse
L’ours endormis s’éveille enfin
Mes mots soudain s’ornent d’or fin !
Mes phrases blêmes, tétanisées
Ma Muse-Plume a déployées
L’angoissant scénario rétif
Tel un mental préservatif
Que rompt la pression des idées
Ma Muse… tu as libéré !
Plus n’est besoin de cocaïne
De cannabis, de caféine
Plume ma Muse ton chant me berce
Tel un tonneau qu’on met en perce
Mes idées coulent en cohortes
Ornant blanches-pages-feuilles-mortes.
Gloire à vos mots et loués soient les phrases
Que Muses et Plumes offrent en partage
Chères Gaëlle et Magali
Magaëlle, Gaëli ou Maga-écrit
Femmes qui inspirez nos vies
Que nos postérieurs passent assis
A contempler un fond de chaise
Tandis que nos neurones à l’aise
Crachent des récits plein les plages
Nos carnets vous en rendent hommage
Et la Mer sur le sable blond
Effacera nos sanglots longs.
Pas mal du tout le texte de Yannick, du coup très hésitante, voici ma maigre participation :
Petite poudre teintée,
Aux nuances irisées,
Quand je te respire poudre blanche,
Tu me mets la morve au nez,
le laissant anesthésié.
Mon caractère d’ourses mal lunée
Telle une pauvre fille immodérée,
En t’aspirant ma belle,
se retrouve exacerbé.
Et voici que j’imagine,
Plume et Muse ces deux coquines,
En train de me reprendre drôlement,
Pour t’avoir aspirer si vivement.
Plume et Muse sont comme des gardienne,
De nos pensées et de nos peines.
Elles lisent à travers nos lignes des évidences,
concernant nos vies et ses déviances.
Sur nous scribouillards,
elles en connaissent un rayon,
Même celui des préservatifs est sûrement moins garni.
Les mots m’ont-elles dit sont des échappatoires
Sert-en, ce sont souvent de vrais amis
Pas besoin de superficiel,
Besoin de plus de naturel,
Plume et Muse se trouvent tétanisées,
De voir parfois la vie ainsi basculer.
Oh sensationnelle poudre blanche,
Tes magnifiques nuances nacrées,
couleur et goût cocaïne végé,
Soulève en moi des avalanches.
Oh Magali et Gaëlle,
Vous jeunes femmes si simples et si belles,
Merci de nous donner l’inspiration,
Celle qui transforme les addictions,
En une simple ode à vous Plume et Muse,
Car auprès de vous on s’amuse.
Les drogues ne sont que des ruses,
Qui abusent notre cerveau,
Plus fortes sont Plume et Muse
Qui pansent nos plaies par des sujets et de doux mots.
Bonne chance à tous les participants.
Bonjour et merci pour ce jeu sympathique et amusant. Voici ma modeste participation en 9 phrases.
Ode à Plume et Muse
Bien que la morve au nez ce ne soit point commode,
C’est à Plume et à Muse que j’adresse cette ode.
Surtout, prenez garde à tous les ours mal léchés
Dont les injures et les paroles mal avisées
Collent comme un préservatif mal lubrifié.
Deux belles dames comme vous si attrayantes
Doivent s’éloigner des créatures malveillantes.
Gloire à vous, Plume et Muse, inspiration sacrée,
Qui chaque jour de vos doux mots nous gratifiez.
Daignerez-vous accepter nos humbles ratures
Et nous faire l’honneur de vos merveilleuses lectures ?
Devant vous deux, nous, misérables créatures,
Ne pouvons que de tout en bas vous observer,
Tendues, tremblantes, fiévreuses et tétanisées !
Comment ne pas aimer votre complicité ?
La belle Gaëlle et son analycité,
La douce Magali et ses idées coquines
Qui souvent nous émeuvent, nous hantent, nous turlupinent.
Elles sont un petit peu comme la cocaïne
Qui sous nos plumes trouve un chemin tortillard
Et fait de nous vos plus dévoués scribouillards.
Quel plaisir de terminer cette année en lumières ! ! Je joue :
Quelle peur ! Un ours géant, la truffe barbouillée de cocaïne bien collée par la morve qui coulait de sa truffe, bien dressé sur ses pattes agitait un préservatif hors norme devant mes yeux horrifiés. J’apercevais Gaëlle et Magali tétanisées par le spectacle. Heureusement, elles sont si belles, tellement intelligentes et si lumineuses qu’elles ont immédiatement détourné l’attention du monstre et ont trouvé, très rapidement, comment me sortir de ce mauvais pas : Elles m’ont réveillée.
Ouf ! je l’ai échappé belle mais je pense que le champagne était trop frais ! ! Merci aux stars d’avoir vaincu sans wars.