— Salut, tout le monde !
— Coucou, Magali ! Quelles sont les nouvelles ?
— Figure-toi qu’hier, j’ai été témoin d’une scène ahurissante : « un troll était poursuivi par l’ordinateur de Bill Gates qui venait de pirater celui de Steeve Jobs ».
— Tu m’en diras tant… Et tu avais consommé quoi, avant ?
— Rien. D’ailleurs, tu as aussi été témoin d’une histoire complètement absurde !
— Non, pas vraiment. C’était étonnamment calme pour un samedi… Peu de blagues, pas de poissons, sauf au déjeuner.
— Mais si ! Tu as vu « un poisson rouge qui complimentait la valise d’un agent secret perdue dans un aéroport ». Et d’ailleurs, chacun de nos scribouillards a une histoire saugrenue à raconter.
— Je vois… C’est ton jeu de la semaine ?
— Gagné ! Chers participants, je vous propose, à partir de votre date de naissance, de découvrir la scène dont vous avez été témoin et de nous la raconter brièvement ! Cliquez sur l’image pour la voir en grand.
— Amusez-vous bien !
— J’adore ! Cela me rappelle le titre d’un roman humoristique : « L’Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » de Romain Puértolas. Tu crois qu’il a utilisé cette méthode pour trouver l’inspiration ?
— Aucune idée ! En tout cas, ce jeu inspirera peut-être l’un de nos joueurs pour écrire un roman.
J’étais assise là, regardant passer les passants – logique, me direz-vous – le menton bien enfoncé dans la paume de ma main, et avec un regard qui devait être blasé au possible.
J’étais dans un aéroport, attendant une amie qui devait arriver il y a une heure, vingt minutes et trente quatre secondes. Trente sept, le temps d’y penser…
Mon regard fut soudain attirer par un homme étrange. Long manteau à col remonté, chapeau sur la tête, lunettes de soleil – par temps de pluie, et avec ces nuages dehors, c’était bien incongru – tout de noir vêtu, parapluie dégoulinant d’une main et valise tout aussi noire que le reste de sa personne, il ressemblait à une caricature vivante de l’espion cherchant à se faire discret. Sauf que pour que moi, endormie sur mon siège et fixant les passant passer d’un air vide, puisse le remarquer, il fallait quand même être bien peu discret. Le pseudo agent-secret – ou peut-être en était-ce vraiment un ? – gigotait étrangement, passant d’un pied à l’autre. Je suivis ce que je supposé être la direction de son regard, tombant sur la porte des commodités. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je le vis abandonner là sa valise pour partir en trottinant vers la porte. Valise qui attira soudain mon regard. Personne n’y faisait attention, elle était là, perdue au milieu de la foule, découpée par les jambes des passants passant entre elle et moi, venant d’être lâcher brutalement au sol. Mais pourquoi donc tremblait-elle ainsi ? Elle était parcourue de soubresauts, se déplaçant très légèrement, quand je remarqua une étrange bestiole coincée sous un coin de la valise. Fronçant les sourcils, je redressais mes lunettes en maudissant ma myopie, tentant de distinguer le petit être se débattant. Peut-être une souris ? Bien que je ne vois pas ce qu’une souris ferait ici. Je me décida finalement – uniquement pour vaincre l’ennui, et non par compassion, entendons nous bien là-dessus – à venir en aide à la bestiole. Je me rapprochais, fendant la foule en zigzaguant et tentant de ne pas perdre de vue la valise. Je m’accroupis à côté, fronçant à nouveau les sourcils. Le petit être se trouvait avoir une tête recouverte d’une chevelure brune attachée dans un chignon complexe à moitié défait, portait une robe d’un rose tout à fait immonde, et avait deux petit bras s’agitant, cognant contre l’imposante masse qui écrasait ses membres inférieurs – sûrement deux jambes, au vu de sa forme humanoïde. Mais le plus étonnant, mis à part sa taille ridicule, fut ces petites ailes translucides comme des ailes de libellule. Haussant un sourcil, je me pencha un peu plus vers ce qui était vraisemblablement une fée pour entendre plus clairement les petits cris suraigus qu’elle poussait. Mais s’il y avait matière à comprendre, je n’en compris guère plus que de l’énervement. Je me décida finalement à soulever la valise, la petite fée s’échappant de dessous, elle se redressa sur ces deux pattes, se dépoussiéra le jupon, et sans merci ni merde, elle s’envola ne me laissant qu’un regard courroucé.
Et moi qui croyait que les fées étaient sympathiques…
(Désolée pour les fautes potentielles… Elles aiment jouer à cache cache, et je suis très mauvaise à ce jeu x) )
Bravo ! 🙂 Une histoire qui tient totalement la route malgré des éléments étranges et avec ça je connais ta date d’anniversaire 😉
C’était la fin. N’ayant pas assez de carburant pour surmonter l’attraction gravitationnelle du trou noir, j’avais accepté mon destin. La mort ne m’effrayait plus, étant donné qu’elle était devenue une partie apparente de ma vie. Au départ, nous étions une équipe de dix personnes, et nous savions très bien que participer à cette mission impliquait une mort certaine. Trois ans et 786 millions de kilomètres plus tard, je n’étais que le seul membre de l’équipage restant. Les circonstances de la mort de mes précieux camarades importaient peu étant donné que j’allais rencontrer la même fin dans quelques instants.
Outre les bips du tableau de bord, un grand silence régnait dans la navette. Ces derniers me berçaient, et m’avaient fait rentré dans un état de transe très apaisante. Puis pouf, j’étais mort. Du moins c’est ce que je croyais.
Une très grosse secousse m’avait réveillée.
« – Qu… Qu’est ce qui se passe… » Me disais-je, croyant que j’étais en train de rêver. Je réalisai que c’était bien réel après quelques instants de somnolence.
« – Je suis toujours envie. JE SUIS TOUJOURS ENVIE?! »
Il faisait, noir, chaud, et humide; on aurait cru qu’il y avait une perte de courant à cause de l’attraction gravitationnelle du trou noir. Aussi, j’étais bizarrement plus dans mon siège malgré avoir bien fixé ma ceinture. J’étais allongé dans le sol, qui était beaucoup plus doux que ce dont je me rappelait.
« Tu voulais mourir endormi, en paix, hein? EH BAH NON. Je ne suis pas aussi cruel que ça, on ne meurt qu’une fois je ne vais pas te faire rater une telle occasion. » C’est ce que Dieu me disait dans mon imagination, en me sortant un gros doigt d’honneur.
Soudainement, une voix retenti dans la navette.
« – JOHN. Tu va répondre à la fin? Tu en es où? Il est mort? »
Je me couvris les oreilles, la voix étant beaucoup trop forte.
« – DIEU?! DIEU EST-CE VOUS?! » Hurlais-je, croyant que la voix appartenait à Dieu qui communiquait avec moi dans mes derniers instants. « ET C’EST QUI JOHN?! ». Ma confusion ne faisait que d’augmenter exponentiellement.
Si ce n’était pas suffisant, une énorme secousse retentit dans toute la navette, assez puissante pour me projeter quelques mètres dans les airs. Juste après, une lumière aveuglante pénétra dans l’engin, suivie d’une magnifique brise fraiche.
« La lumière divine… C’est bien Dieu… »
Bon, pour abréger, ce n’était pas Dieu. C’était un agent secret. J’ai été téléporté dans la mallette d’un agent secret. La voix venait d’un talkie-walkie.
Quelle imagination ! La preuve qu’il ne faut pas grand chose pour se lancer dans des histoires étonnantes 🙂
― Eh Mamie ? La Havane c’est par là ?
Penché à la vitre crasseuse de son minibus Volskwagen peinturluré aux couleurs de l’arc en ciel, le barbu aux lunettes rondes attendait la réponse, un sourire béat aux lèvres.
― What ? Mamie… shoking !
― Rhooooo, cool… Fais pas ta bourgeoise… Sympa ton chapeau rose bonbon.
― My god ! Gardes ! Gaaaaardes !
― Eh t’excite pas, c’est pas bon pour le karma. Tiens, tire un peu là-dessus, ça va te détendre…
Les doigts terminés d’ongles en deuil franchirent l’ouverture de la portière afin de présenter à la femme en tailleur rose un pétard de la taille de la fusée Ariane.
Les yeux exorbités, la permanente électrisée, la bave aux lèvres, la dame ne parut pas apprécier à sa juste valeur le geste synonyme de gage de paix et d’amour.
Le sac à main et le chapeau assorti chutèrent au sol tandis qu’elle relevait sa jupe pour mieux sauter sur le capot.
Là, prise d’une frénésie qui aurait fait pâlir de jalousie un haricot mexicain sous ecstasy, la mémé se mit à piétiner la tôle jusqu’à lui arracher des râles d’agonie.
Le conducteur, choqué dans sa « peace and love » attitude, décida de jeter aux orties ses principes humanistes. Il passa la marche arrière, fit chuter Queen Mémé, puis passa la première pour la faire taire.
J’adore ! ^^ Merci, Chasseuse !
« Ce que je déteste le plus c’est attendre »
C’est ce que je marmonne assis sur un banc de l’aéroport, admirant la beauté du vide. Quelle blague!
Près de moi, une valise en argent chromée est posée. Je suis forcé de veiller sur elle le temps que mon cousin beau gosse, intelligent, sportif, vif, parfait et agent secret ne revienne. Je l’ai croisé ilby a pas longtemps près de chez ma mère et j’étais à ce moment là certains que si je restais avec lui je m’amuserai beaucoup. Mais je fini gardien de valise.
Soudain, Je remarque un homme d’âge moyen en train d’enlacer la valise comme on enlace sa bien aimée, puis s’y frotte comme voulant garder l’odeur de la valise sur lui, ou l’inverse. Je suis tellement choqué Et surpris que je ne bouge pas pendant quelques minutes.
-Hey c’est ma valise!
Le fou me regarde avec un œil mauvais. Il lève sa main vers moins et une bourrasque de vent m’envois voler sur cinq bon mètres, me plaquant au mur.
-Comment oses-tu essayer de nous séparer? Comment oses-tu me déranger moi un magicien du plus haut niveau ?
Ce fou était un magicien ? La bonne blague, j’arbore un sourire carnassier, enfin content d’avoir trouvé de quoi se divertir. Je m’élance vers le magicien, prennant garde à ses mouvements. Au moindre moi Vendredi de ses main, j’esquive une bourrasque de vent, aussi facile qu’un jeu video.
Lorsque je réussis à attraper la valise, le magicien sourit.
-Tu crois avoir gagné ?
Soudain, une tornade apparaît derrière moi et je suis tout de suite attiré, mais n’ayant pas lâcher la valise, j’entraîne le magicien avec moi.
-Quel crétin!!!
Je ne peux qu’avoir honte de me battre contre un tel idiot. Au bout de cinq secondes juste avant que je n’ai la nausée, la tornade s’arrête et je tombe lourdement au sol. Je remarque le magicien, évanoui, des traces de vomis sur le visage, près de nous, la valise ouverte.
Dès que je vis son contenu, mon cœur failli quitter ma poitrine. De nombreuses photos d’une femme entrant à peine dans la trentaine que je ne connaissais que trooopp bien: Ma mère.
Quelques minutes plus tard, le magicien se réveille, juste au moment où je laisse tomber une allumette allumée. Dès qu’elle touche le sol, les flammes suivent le chemin de l’alcool jusqu’à la valise grande ouverte. Ainsi, les photos prirent feu.
Le magicien hurla de terreur, essayant de sauver le plus possible, mais il n’en sauva aucune.
-Pourquoi ?
-La prochaine fois que je te vois avec tes photos de ma mère…c’est toi que je brûle magicien impure.
Sur ces mots je me retenais pour ne pas m’exécuter sur le champ, mais il comprend sa situation et s’enfuit en pleurant.
Maintenant, il ne me reste qu’à trouver ce cousin moche comme un poux, idiot, faible, con, pitoyable et voyeur de cousin.
-Je vais te torturer à mort cousin, je te le promet.
Ça faisait longtemps que j’avais pas fais ça, j’espère que c’est pas trop long ou mauvais.
Coucou les gens, ça faisait un moment que je n’avais pas participé, j’en profite !
Cette histoire pourrait ressembler au dernier livre de J.K. Rowling, mais il n’en est rien. Point de moldus et encore moins de sorciers. Seulement des humains dans toute leur trivialité. L’époque est aussi celle que nous connaissons et avec ces question existentielles tournées vers les OVNI et leur soif de conquête spatiale. L’événement que je vais vous raconter va vous laisser sans voix. Tant pis si je passe pour une folle, après tout, je les vue avec mes yeux, ceux d’une jeune femme rêveuse.
Après 2012 et sa fin du monde raté, on se souviendra de 2017 – non pas pour le pantomime présidentiel – mais un flash information hors du commun. Même les présentateurs de JT arrivaient à peine à croire en leurs paroles.
Tout à commencé un matin, dès l’aube. Les habitants des USA se levèrent avec un drôle de halo tourbillonnant au-dessus de leur tête. Pour les adeptes des théories en tous genres sur les petit hommes verts, cela ne faisait aucun doute : ils revenaient sur Terre ! Mais personne n’arrivait à se mettre d’accord sur le motif de leur visite. Allez-t-ils nous attaquer, nous anéantir jusqu’au dernier pour prendre le contrôle de la planète ? Venez-t-il pour se venger de leur copain de Roswell ? Devions-nous les craindre ? Tous déblatéraient en boucle pour tenter de répondre à ces question sans l’ombre du commencement d’une preuve et pendant ce temps, le halo continuaient de tourbillonner, menaçant. Finalement, dans l’après-midi, les choses s’accélérèrent. Celui-ci se déplaça jusqu’à la Silicon Valley et se mit à briller d’une intensité remarquable. Deux énormes pattes en descendirent, puis une queue et soudain les théoriciens durent se rendre à l’évidence. Il ne s’agissait pas de martiens, mais d’un gigantesque dragon. Mais ce n’était pas un dragon comme on les imagine. Celui-ci avait des écailles d’acier et des yeux capables de lancer des rayons lasers (quand je vous disais qu’on pourrait me prendre pour une folle…).
De sa queue il balaya toute la Silicon Valley. Puis il se tapit et son museau fouilla les décombres. Il cherchait quelque chose. D’un coup, il se releva et, à l’aide d’une griffe, incisa son poitrail. Des étincelles jaillirent de tous les côtés et il fourra sa patte entière dans la plaie béante pour en sortir un macro-processeur. Il connecta son cœur à l’ordinateur de Bill Gates et s’effondra, inerte. La zone devint un no man’s land, tant les gens craignaient de réveiller le dragon de métal. Une semaine après, une petite troupe de journalistes s’y aventura en relayant leur expédition en direct. Ce qu’ils découvrirent défraya la chronique : une guerre cybernétique faisait rage. Le richissime et retraité Bill Gates piratait l’ordinateur de son concurrent, le tout aussi plein-aux-as et retraité Steeve Jobs, et vice versa. Malheureusement, aucun des deux n’avaient survécu. Les emblèmes de la Silicon Valley périrent avec elle.
Quelle idée intéressante et amusante ! Je l’ai partagé ce matin au petit déjeuner et chacun voulait savoir son histoire ! Merci les filles ! 🙂
Voici donc ce que j’ai vécu hier.
Je partais en vacances, me félicitant d’avoir choisi une semaine où le soleil allait briller, je me dirigeais vers le panneau d’affichage de l’aéroport. Je savais que j’étais largement en avance, mais je préfère que ça soit ainsi.
Ma concentration était intense, j’ai toujours peur de m’être trompée, d’être en retard, de ne pas trouver les guichets, etc … Quand c’est comme ça j’occulte un peu le monde extérieur.
Mais mon avion était bien sur le panneau, sans encore préciser les bornes d’enregistrement de bagage. Je revenais petit à petit dans la réalité mais pas volontairement. Une odeur des plus désagréable commençait à se faire sentir, je cherchai rapidement du regard, ça devait provenir de l’arrière de l’afficheur.
Curieuse, je vais voir…
Quelle n’était pas ma surprise quand je découvris une créature galeuse, grande, grasse, gauche, et grognant qui essayait d’ouvrir une valise ! Et quand j’y regardais mieux, c’était une valise avec une menotte intégrée, qu’on aurait pu croire blindée, le genre de petite mallette de l’agent double zéro.
Je ne comprenais pas bien ce qu’il se passait et j’admirais le spectacle avec des yeux ronds incrédules. Je ne rêvais pas, assurément c’est vraiment arrivé ! Je me suis même pincée pour être sûre. Je poussai un petit « ouille ». La bête m’aperçue, s’effraya que je lui vole son butin, et ne trouva rien d’autre que de se moucher allègrement dessus d’une morve verdâtre à l’image de son propriétaire !
Les vacances commençaient bien.
Merci, Maud, pour ton compliment. Je suis ravie que chacun s’intéresse au moins au titre de son histoire ! ^^ Tu as fait l’effort de rapporter ton témoignage et c’est pas mal du tout ! Bravo !
– Oooh ! Quelle voûte céleste magnifique d’où jaillissent des zébrures de lumière accompagnées de détonations terrifiantes comme si le firmament devait nous tomber sur la tête.
– Hé, toi le magicien, ôte ton chapeau pointu : Sa visière t’empêche de voir de l’autre côté !
– Tu as raison, excuse-moi je ne t’avais pas vu : Oh là là. Que c’est curieux, un nuage bleu ciel vagabonde doucement. Sa couleur contraste avec ce firmament sans étoiles, où voyagent des blocs noirâtres. Que se passe t-il ?
– Un oasis de calme dans un ciel en ébullition. Qui l’aurait cru ? Et pourquoi ?
– Je ne sais pas, le magicien ne comprend pas l’insondable mais apprécie la beauté de l’immensité peuplée de signes.
Super, Erato ! Je suis ravie de deviner ta date de naissance (même si je n’ai pas précisément l’année ! 😉 ).