— Bonjour, Gaëlle. Bonjour, les amis.
— Bonjour, le ciel. Bonjour, Magali.
— Le ciel ? Et le soleil, alors, qui luit…
— Non, le ciel, n’est-il pas beau aujourd’hui ?
— Si, bien sûr, bleu, comme souvent en été…
— J’adore ce temps, je voudrais le fêter.
— Un défi à relever pour nos écrivains en herbe ?
— Encore une prouesse qu’ils vont relever grâce à leur verbe.
— Oui ! Chers participants, laissez votre muse épanouie errer au milieu de l’été, pour que votre plume encre en poésie une multitude d’idées.
— Naturellement, votre poème sera en vers, mais vos idées seront premières.
— Écrivez avec passion, on veut de l’émotion !
— Ce n’est pas toujours facile de trouver des rimes qui sont porteuses de sens…
— D’abord, s’inspirer, puis modeler, Gaëlle. C’est la mélodie qui accompagne la danse.
— En gros, il faut d’abord choisir le message à envoyer, plutôt que de faire des rimes pour frimer.
— Voilà, c’est ça !
Et si l’été se faisait femme…
Lorsque ton châle s’est envolé au lointain
Poussé par le vent capricieux de cet orage
Révélant la beauté de ta peau de satin,
Le temps indomptable me semblait mis en cage.
Ta chair portait bien le sceau de l’astre du jour
Comme nous l’avions deviné à ton allure
Cette insolence dont tu te drapais toujours
cachant aux yeux de tous ton côté obscure.
Ta colère éclate par des traits de lumière
Tu rayes le ciel gris de tes sombres éclairs
Tu charges d’électricité toute la terre
Ta force, ta volonté n’en est que plus claire
Ton rayonnant sourire nous a tant trompé,
Ces robes fleuries malmenées par l’Alyzée,
Ton regard tirant de la jade ses attraits
Et cette ardeur que les plus joyeuses t’enviaient
D’un geste de la main tu chassais les nuages
Préférant de loin la pureté d’un ciel bleu
Faisant de cette tenture le point d’ancrage,
Le refuge de tous tes rêves poussiéreux.
Tu es née du parfum des fleurs les plus fragiles;
T’abimant à la contemplation de l’azur
Tu frémis à l’idée d’un hiver peu fertile,
aux frissons qu’apportera la saison future.
Superbe Océane, merci !
— Bonjour tout le monde !
— Petites vacances d’été !
– Allongée sur le pont du bateau, mon chéri Frédéric, nommé commandant,
– Est à la barre de la pénichette qui vogue sur le canal très docilement .
– Je ferme les yeux un instant, jouissant du bonheur du moment en respirant
– L’odeur indéfinissable de l’air que cet endroit diffuse très abondamment.
– Eblouie par la beauté du ciel, parfois caché par des arbres vigoureux
– Sillonnant tout au long des chemins de hallage déserts et silencieux .
– La lenteur de notre navire nous permet de pouvoir gouter avec bonheur
– Ce spectacle remarquable, sans précipitation, loin des tumultes et des labeurs !
– Un petit bruit silencieux nous accompagne, c’est l’étrave qui se fraye un passage,
– Poussée par le moteur électrique et l’hélice qui émettent un léger bruitage .
– Il faudrait ralentir encore et encore et s’arrêter sur ce doux moment
– Apprécier, loin du tintamare, des cric-crac, tac tac, flon flon et autres hurlements !
– Ces belles vacances sur l’eau en amoureux, bien accueillit par le chant des oiseaux,
– Seront à garder pour toujours dans notre album souvenirs, comme un des plus beaux !
Vraiment très beau Jacandre, j’ai vogué aussi sur les canaux pendant quelques instants rafraichissants en cette chaleur étouffante !
Bonjour !
Ma Muse est fatiguée !
— On s’était dit : De toute façon, pour les vacances, on restera en France ! Il va falloir choisir, il est si beau notre pays .
La campagne, la mer, ou la montagne ?
–La campagne, ses animaux, se villages, ses champs, ses églises, ses habitants, ses chemins, ses ruisseaux, ses monuments, ses marchés …
» Pour nous parisiens, c’est le paradis ! »
–La montagne, ses sapins, ses collines, ses chemins, ses paysages, ses pâturages, ses vaches, ses montagnards, sa forêt, son bon air …
» Même l’été, la montagne, c’est super ! »
–La mer, ses marées, ses vagues, son sable, ses rochers, ses pêcheurs, ses nageurs, ses bateaux, son soleil, ses parasols, son ciel bleu …
» La mer, c’est magique ! »
Soit on tire à la courte paille, pour savoir ou on ira ! Louer un logis !
Soit, on prend le camping-car et on ira à la campagne, puis on passera à la montagne, pour enfin prendre des bains à la mer !
C’est plutôt un petit texte en prose, Jacandre, non? Ce n’était pas vraiment la consigne, le rythme et la régularité entre les strophes restent là, en tout cas je suis d’accord avec toi, il y a tellement de belles choses à voir en France.
Bonjour Gaëlle !
Merci, c’est vrai, j’ai eu une petite flemme, alors j’ai écrit un truc sans vers , ce n’est pas ce qui avait été demandé !
Je n’ai pas pu retenir ma plume !
Eté, période de détente et de farniente
Ou la ville se vide se ses vies pressées
On prend alors le temps de respirer
Au rythme tranquille des terrasses de cafés
Avec pour seule mission de bronzer
Parure incontournable d’un été partagé
Auprès des siens et bien-aimés
Viendra ensuite le temps de retrouver
Le va et vient incessant des journées travaillées
Mais pour l’instant on profite encore avec sérénité
Du beau temps et des jours rallongés
Oh génial, Dame Tartine, ça sonne très bien, j’ai presque cru à des alexandrins tellement le rythme est là!
Pour être franche, j’y avais bien pensé ! Mais devant la difficulté, j’ai fais marche arrière 😉
Bonjour !
— L’été est arrivé,on va pouvoir s’éclater !
— La mer, la montagne, la campagne, allez ! choisissez !
— La détente, le farniente, c’est le moment rêvé !
— Car, la pluie, le vent, le froid, ce n’est pas pour l’été ! Quoique !
— L’été, on s’amuse, on va même pouvoir prendre son pied ! Oui !
Un essai intéressant, Jacandre. Peut-être as-tu voulu trop raconter une histoire plutôt que « l’été » ? Peut-être recentrer sur moins de personnages ?
Tout le monde aime et voudrait fêter l’été
Moi je ne comprends ce qui peut les attirer
Patauger dans l’eau sous un soleil accablant
Rougir, rôtir sur le sable me semble navrant
Allez nager, jouer, chanter, fêter l’été
De loin je regarde mais resterai au frais
Très sympa Nakajima ! Joli contrepied ! 😉
Merci 🙂
Tant de joie nous emporte en ce beau temps
Lorsque la saison sonne après le printemps
Les enfants comme les plus grands ont dans leur Coeur
Cette émotion immense qu’est le bonheur
C’est sans nul doute la meilleure des quatres
Celle où le soleil fait dont de sa chaleur
Le moment de faire bronzer les peaux blanchâtres
Sur le sable fin des plages d’ici ou d’ailleurs
Et les montagnes accueillant les randonneurs
Car, quoi de plus beau qu’une route d’arbres vert
En marchant vers les cieux sous le chant des Piverts
Souvenirs magiques qui nous fera aimer
Les années passées à contempler l’été.
Très agréable à lire, merci Jessy pour cet instant de poésie.
La Bretagne c’est beau, mais j’ai bien aimé aussi la Lozère et les gorges du Tarn ! Son eau est claire, limpide, translucide etc…
D’ailleurs j’ai fait un commentaire à ce sujet , jetez-y un oeil ! Merci …
Bonjour !
Du texte que j’ai fait
Je ne suis pas satisfait
Vraiment,je suis dégouté
Pourtant je vais l’envoyer !
Il était une fois !
-Après que ce soit éloigné le gentil printemps .
-A potron-minet tous les six nous repartirons .
-En forêt de Saint Ambroise ce matin nous irons .
-Nathalie, Jacky, Hi hane, Friquet, les parents .
-Fille et garçon, Nathou, Jacky, les petits jumeaux .
-De huit ans déjà, sautant de joie avec Friquet .
-Chien berger fougueux et ânesse pas du tout battée .
-Hi hane pourtant chargée des affaires sur son dos .
-Le parc régional d’Armorique, son chaos rocheux .
-Ses rivières Squiriou et Argent et la roche cintrée .
-Voir cet été, le soleil et ses rayons dardés .
-Mais abrités par ses arbres, nous sommes tous bienheureux .
-Merveilleuse et belle journée de plein air aujourd’hui .
-Près de la grotte au diable, nous irons pique-niquer .
-A l’orée du bois, il y a de sauvages muriers .
-Pour le dessert, nous pourrons cueillir des fruits .
-Le soleil aimé pourtant, mais parfois très méchant .
-A maintenant sa place dans le ciel d’un bleu clair .
-Arrive enfin ce petit vent précieux et son air .
-De bienvenu par cette chaleur aux rayons mordants .
-Cet été en famille, nous étions en randonnée .
-Au sud des monts d’Arrée aux paysages fantastiques .
-Ou Merlin l’enchanteur avait son trésor magique .
-Qu’il avait confié aux esprits gardiens renommés .
-Et puis,nous sommes rentrés de cette superbe randonnée .
-Fatigués mais heureux,des souvenirs, des photos .
-Friquet et Hi hane semblaient trouver que c’est trop tôt .
-Mais tout a une fin, il faut savoir bien raisonner .
-Nous aimons nos deux amis à poil, affectueux .
-Hi hane, notre jolie ânesse, les carottes adore .
-Inséparables avec nous on est en plein accord .
-Friquet, aime et toujours près à être le bien heureux .
C’est vraiment bien Jacandre, tu as réussi à faire des vers et des rimes, bravo !
Merci, chère Gaëlle,bonne soirée