— Bonjour, les écrivains ! Installez-vous confortablement, comme sur un nuage…

— Gaëlle, qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu sembles presque trop sage.

— Salut, Magali. Je mets nos scribouillards en condition pour profiter de l’extrait d’une de mes chansons préférées.

— Ouais, Lady Gaga est dans la place… ça promet !

— Heu… Sans vouloir te froisser, on s’éloigne beaucoup de ça.

— Oh, tu me déçois.

— Assieds-toi et écoute-moi.

Le vent fera craquer les branches
La brume viendra dans sa robe blanche
Y’aura des feuilles partout
Couchées sur les cailloux
Octobre tiendra sa revanche

Le soleil sortira à peine
Nos corps se cacheront sous des bouts de laine
Perdue dans tes foulards
Tu croiseras le soir
Octobre endormi aux fontaines

Il y aura certainement
Sur les tables en fer blanc
Quelques vases vides et qui traînent
Et des nuages pris aux antennes

Extrait de « Octobre », Francis Cabrel

— Alors ? Qu’en dites-vous ?

— Je dois avouer que c’est très poétique et doux.

— Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous conseille d’écouter aussi la mélodie.

— Et si nous étendions cette ode au mois d’octobre à une ode à la saison ?

— Tu lis dans mon esprit !

Chers participants, laissez votre muse errer au milieu de l’automne en chanson…

Pour souffler à votre plume des vers bien trouvés…

Et, comme cet extrait, vous nous enchanterez.

Naturellement, votre poème rimera,

Mais c’est le fond qui primera !


 

shutterstock_134639801— Encore un poème à deux voix !

— Oui ! J’adore ton extrait, en tout cas.

— Écoute la musique, tu m’en diras des nouvelles…

— J’y vais de ce pas, merci, Gaëlle !