— Waouw ! Pour une fois, Gaëlle, je dois avouer que tu es à l’heure ! Bravo !
— Merci ! Il faut dire que nous avons passé un réveillon tellement agréable que j’avais envie de respecter ma bonne résolution !
— Oui, l’année commence bien ! Pour ma part, j’ai trouvé une mine d’or pour nos scribouillards ! Une adaptation d’un extrait du discours de réception de George-Louis Leclerc, comte de Buffon (25 août 1753) :

« Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on n’a marqué dans ses pensées. Si on les a enchaîné étroitement et qu’on les est serré, le style devient ferme, nerveux et concis : si on les a laissé se succéder lentemment et ne se joindre qu’a la faveur des mots, quelle que séduisantes quand soient les consonance, le style sera diffus, lâche et traînant.
Mais avant de chercher l’ordre dans lequel nous présenteront nos pensées, il faut que nous nous en soyons faits un autre plus générale et plus fixe, ou nous ayons arrêtés nos principale idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan que notre sujet sera circonscrit et que nous en connaîtrons l’étendue ; si nous nous sommes rappelé incessament ces premiers linéaments, nous pourrons déterminer les justes intervalles séparant les idées principales et les remplires au moyen des idées accéssoire que l’inspiration auras faits éclore.
La force du génie aidant, nous nous serons représentées toute les idées générales et particulière sous leur véritable point de vues et nous aurons distingués les penser stériles des pensées fécondes. Pour peu qu’une matière soit compliquée, il est rare que nous la voyons tout entière d’un seuls coût d’œil ; il est rare aussi que, même après bien des réflection, nous fouillons suffisamment un sujet et que nous en saisissions tous les rapports. On ne saurait donc se dispenser de faire un plan.
Si ils ne se sont pas donnés la peine d’en fer un, les meilleures écrivain eux-mêmes s’égarent. Quelle que brillantes que soit les couleurs qu’ils emploient, quelles que séduisantes beautés qu’ils sèmes dans les détails, comme l’ensemble choquera, l’ouvrage ne sera poing construit et, quoi qu’on trouve d’admirable dans l’esprit de l’auteur, on pourra soupçonner qu’il manque de génies. »

— Heu… Comment dire… Autant je trouve le fond passionnant, autant je pense que, sur la forme, il y a un petit souci, non ?
— Justement, Gaëlle ! J’ai glissé volontairement des fautes d’orthographe et de conjugaison pour mettre au défi nos scribouillards de compter les fautes et de les corriger !
— Ah ! Et bien, voilà, vous avez entendu Magali… Vous devrez compter les erreurs de ce texte et mettre votre réponse dans les commentaires. N’hésitez pas à partager avec nous vos étourderies (ou pas !) les plus courantes… À force d’y être attentifs, nous réussirons peut-être à progresser ensemble en orthographe !
— Naturellement, vous trouverez la réponse et les fautes corrigées sur le site de Christel, notre correctrice adorée ! C’est elle qui, chaque quinzaine, relis notre chronique et traque sans relâche nos erreurs, ponctuation incluse ! Merci, Cricri !
— Oui, merci vraiment pour tout ce que tu fais pour nous. Ma Plume, Ma Muse ne serait pas la même sans toi !
— À vous de jouer !


shutterstock_134639801— Dis donc, Magali, tu y as été fort avec les fautes… Tu n’en fais pas autant, d’habitude !
— C’est vrai, mais je suis sûre qu’on va tous apprendre beaucoup grâce à ça…
— Espérons que Cricri aura de moins en moins de travail avec nous…
— Oui, je nous le souhaite aussi !