— Et nous revoilà !
— Vous, ici ? Vous autres, aussi ?
— Eh oui, Magali ! Déjà !
— J’ai l’impression que cette quinzaine est passée très vite…
— Trop vite ! On a à peine eu le temps de souffler que, déjà, une autre chronique voit le jour.
— Un nouveau jeu qui va nous amener une bouffée d’oxygène !
— Tu crois qu’ils ont compris le truc ?
— Ils commencent à nous connaître, tu sais. Et puis, il y a un petit air de déjà-vu…
— Et oui, comme vous l’avez deviné, on se retrouve pour la suite de notre hommage aux éléments !
— Cette semaine, c’est l’Atmosphère qui est mise à l’honneur.
— On compte sur vous pour continuer dans votre lancée, en rédigeant un texte très court autour du champ lexical de l’AIR…
— Le vent, le ciel, l’oxygène, tout ça, tout ça…
— Exact, Gaëlle ! À présent, scribouillards, volez de vos propres ailes…
— Ce n’est pas Magaplum’ qui dira le contraire !
— Ah ah ! Très drôle !
— Tiens, un parallèle entre l’air et les plumes d’écrivains…
— Chut, Gaëlle, laisse-les trouver l’inspiration seuls.
— Désolée, je ne peux pas m’en empêcher. Tous ces jeux de mots mettent mon cerveau en ébullition…
Un air de déjà vu, un air déjà entendu,
Alors que l’orage gronde
Les notes me parviennent à travers le vent
Les mots me parviennent à travers le temps
Ce petit air déjà connu, c’est une comptine de mon enfance,
qui la journée m’apaise et fait taire
cette voix amère qui embrume parfois mon esprit lunaire.
Maman chante :
– Tonnerre, tonnerre,
– Quand te tairas-tu ?
– Colère, colère,
– Quand cesseras-tu ?
– Maman est là, n’ait plus l’air triste !
– Mon atmosphère,mon oxygène, mon souffle de vie.
– Maman est là,
– Entends-tu donc la beauté de la vie ?
– Demain le vent soufflera dans tes cheveux,
– Descendus du ciel,
– Les rayons du soleil caresseront ta peau douce,
– Une brume légère surfera sur ta frimousse,
– et t’apaisera en un éclair.
– Dors bien mon cher petit,
– Les notes se taisent,
– Et ton sommeil lui s’éclaircit.
C’est vraiment très beau Lila, c’est chantant, poétique et doux. Bon si je voulais chipoter, je dirais que j’aurais aimé que tu continues en rime jusqu’au bout, mais c’est juste pour rajouter quelque chose. Merci pour ce joli moment !
Bonsoir !
Juste un petit air bien connu . Le temps,les années passent et s’accumulent , certains, certaines ont du mal à supporter leurs
poids ! mais on peu s’entraider quant on est deux ! Ainsi, aujourd’hui, je réserve mon air pour pouvoir affronter mes soucis ,
j’ai tellement besoin d’oxygène en ce moment !
— En tant que petit scribouillard,
— je suis un peu dans le brouillard,
— je prends la main d’un être aimé,
— ma moitié pour ne pas s’égarer,
— l’air pur de l’amour doit la guérir,
— bon atmosphère, bon temps à venir !
Pas mal du tout Jacandre ! Bravo !
Un peu en retard non ? Un vrai courant d’air, mais voici mon texte.
Un monte-en-l’air célèbre vient de prendre place dans un sol-air de l’armée de l’air, pour une mission aérospatiale. Il espérait depuis longtemps voler au moins une fois dans la stratosphère, lorsqu’un ami lui a annoncé qu’il devait se tenir prêt, le projet était dans l’air. Il a affiché un air satisfait et de joie à entonné un air à la mode. Il avait pourtant l’air bien décidé à prendre son baptême de l’air, mais au dernier moment, il a préféré l’air du large et est partit en mer.
Ahah ! J’adore la chute ! ^^ merci, Dominique.
Bonjour !
L’air …
— Rédiger un texte très court, c’est l’air du temps !
— Ce ne peut être un grand air! un air modeste !
— Gardons bon air, donnons de l’air, le reste ,
— Le courant d’air, promesses en l’air, l’air du vent ,
— Ainsi que l’air de musique, l’air comprimé ,
— l’ air liquide, mettre tout en l’air, l’air de famille ,
— L’air pur, prendre l’air, avoir l’air, l’air d’une fille ,
— Prendre de grands airs, donner de l’air, l’air vicié …
Je suis désolé, ça fini mal » l’air vicié » ça donne le mal de l’air,
J’ai la tête en l’air, j’ai lancé en l’air en écoutant un air d’accordéon !
En même temps, l’air vicié est un peu dans l’air du temps… Pardon, c’est mon penchant « bio » qui parle ! Mais je ne vais pas prendre mes grands airs pour autant! Bravo Jacandre, tu arrives toujours à décliner le thème en mille courant (d’air) 🙂
Bonjour Gaëlle !
Tu m’a apporté une bouffée d’air et d’oxygène . Après mon exercice, j’étais à bout de souffle .
Merci Gaëlle pour ton gentil commentaire …Que c’est bon de respirer ce bon air à plein poumons !
Bonjour !
L
— rédiger un texte très court ! C’est l’air du temps !
Bonjour tout le monde !
— Incroyable, ton histoire ! Est-ce bien réel ?
– Donc, Eole se serait déchainé pour impressionner Jupiter, chassant ainsi les miasmes et les relents fétide de notre atmosphère Bourrasque rageuse, tourmente furieuse se succédant , ravagent tout sur leurs passages, déracinant même les arbres faibles, pauvres êtres dépréciés, profanés par les furies ! Ce vent violent provoqua la terreur des humains . Pourtant, point d’orage ni pluie, ni tonnerre, que du vent ! Comme ton histoire !
Revenons sur terre, calmons nous, respirons notre bon air à plein poumons, raffolons de la vie ,attrapons le vent du bonheur !
Si, si ça existe ! Réveillons nous …
Le vent du bonheur en voilà une belle image, il nous entoure, nous accompagne, dès fois nous fuie, mais jamais nous ne pouvons le tenir!
Désolée pour le registre un peu plus glauque… Mais je l’avais déjà écrit depuis un moment ^^
L’air est devenu irrespirable…
Cet air nauséabond qui s’engouffre dans les entrailles de chaque être, n’est plus le même.
Ce souffle brûlant qui me rend plus livide encore à chaque bouffée,
cette pollution que l’homme croit devoir rejeter avec une fierté démesurée
nous assène des coups fatals au plus profond de nos enveloppes mortelles.
Devenus assassins et meurtriers,
empoisonneurs de notre mère la terre nous nous condamnons nous-mêmes à la peine capitale.
Respirez ! Respirez pauvres mortels pendant qu’il en est encore temps.
Humez pauvres fous ! Vous qui ne voyez que votre bonheur immédiat.
La sentence approche et vous ne la voyez pas.
L’oxygène viendra à manquer et vous nous ferez suffoquer.
Vous vous croyez irréprochables, tous autant que vous êtes !
Mais cette brise corrosive est l’atroce vérité,
reflet de notre impertinence et de notre respect pour la vie,
elle ne fera qu’asphyxier nos espoirs et nous poussera vers la tombe.
Bravo, mais en effet ça manque d’air pur et positif !
Bonjour !
— Ce matin, certains scris brouillars,
— Retrouverons leurs plumes envolées,
— Oxygénées, grisées par le vent mouillé,
— Ceux là vont continuer gaillards !
Bonjour Nakajima !
A mon avis, c’est assez bien envoyé !… Mais que c’est triste ! Sois optimiste ! Ton récit fiction manque d’oxygène !
Et c’est parti, le vent dans le dos !
Bonjour, voici mon texte:
Je suis étendue sur le gazon
La bise caresse mon visage ,
que c’est bon!
En cette fin de journée d’été,
l’air est plus respirable ,
je me laisse aller
Je rêve en regardant le ciel,
je sens mes poumons se remplir et se vider d’oxygène,
ma respiration se fait de plus en plus lente, et c’est avec elle ,
que je m’endors..
Nous survolons le désert, les collines rougeoyantes s’étendent à perte de vue. En vol pas de turbulence. Mon regard scrute le sol. Aucun campement de Maures, aucun humain, juste quelques tourbillons qui soulèvent le sable d’un souffle léger. Je reste vigilant, un œil sur la machine un autre sur le terrain. Ma respiration est courte, je manque d’oxygène, les odeurs de carburant bien sûr mais aussi la peur, le stress …
C’est mon premier voyage, hier encore j’exerçais à l’atelier.
Je ne suis pas seul, la formation se compose de deux Breguet 14. Devant moi un ancien me montre la route. C’est un as, je respire à nouveau. Maintenant je flotte dans l’atmosphère éthérée de ce ciel d’été. Les bleus de l’océan, les ocres des dunes, m’offrent un tel bien-être que je soupire d’aise.
Comme mon aéronef, je plane ! Enfin il est un peu lourd pour planer, son ventre est gavé de sacs postaux. Le précieux chargement me rappelle l’importance de ma mission. Je m’essouffle à nouveau à l’idée qu’un imprévu n’altère ce voyage.
Lorsque nous volons au-dessus d’habitations, je reprends vie. Ce doit être Cap Juby, notre escale… je peux enfin relâcher la pression.
Génial, Elisabeth ! J’aime beaucoup : un texte tout en finesse qui m’a fait voyager.
Très poétique, j’adore ! Merci Mademoiselle S.