— Bonjour.

— Hello, la compagnie ! Houla, tu n’as pas l’air en forme, Magali.

— Pfff, ne m’en parle pas, je dois écrire une scène clé de mon roman et je rame.

— Raconte, peut-être qu’on peut t’aider ?

— Mon personnage principal se retrouve face à son ennemi et j’ai beaucoup de mal à rédiger leur discussion.

— C’est son ennemi et il ne cherche pas à le tuer ?

— Mais non, ce qui m’intéresse, ce n’est pas l’action, ce sont leurs échanges. Je les voudrais à la fois vifs, cinglants, intelligents… Non seulement j’ai du mal à trouver le fond, mais je suis empêtrée avec les incises qui gênent la fluidité.

— Tu nous fais un petit coup de procrastination liée à un manque d’estime de soi ?

— Peut-être…

— Pourtant, tu es capable de le faire, il faut t’accrocher ! Un petit coup de Ma Muse ne te ferait pas de mal non plus !

— Oui, mais elle a fait une indigestion de chocolat et Ma Plume n’est pas vraiment mieux.

— Eh bien, tu peux aller lire des scènes de ce type dans la littérature du même genre que ton roman. Et puis, les scribouillards vont te montrer l’exemple.

— Ah ? Vous feriez ça ?

— Mais oui ! Mes amis, je vous demande d’inspirer Magali en écrivant une scène où VOTRE personnage principal est confronté en direct à son ennemi juré. Vous devrez obligatoirement écrire un dialogue, avec ou sans incises, entrecoupé ou non de narration. Vous apporterez grand soin aux échanges afin de donner du relief à vos personnages (leur personnalité) et à votre intrigue.

— Ce serait vraiment adorable, merci à tous ! Je peux abuser ?

— Vas-y, on n’est plus à ça près !

— Si vous pouviez nous mettre une ou deux lignes avant votre dialogue, pour qu’on sache quelle est l’intrigue en question, ce serait sympa. Comme ça, je pourrai voir ce qui se rapproche ou non de mon roman et on comprendra mieux ce qui se trame entre vos personnages.

— OK, Mag’. Ça va le faire. Allez, au boulot, les écrivains!


shutterstock_134639801— Ne t’inquiète pas, Magali, ils vont réussir, je les connais.

— Oui, j’en suis sûre. 

— Fais-moi lire tes essais, je vais essayer de regarder ce qui ne va pas.

— Merci, Gaëlle. 

— C’est normal, tu fais toujours pareil pour moi !