— Bonjour, Magali ! Bonjour, Plume et Muse ! Bonjour, les scribouillards !
— Salut, Gaëlle ! Tu es en forme.
— Magali, je tenais à revenir sur le jeu d’il y a quinze jours sur l’auteur à navets vs l’auteur à succès. J’ai trouvé que c’était un excellent thème et les participations de nos chers scribouillards étaient pleines de ressources !
— Oui, on sent que ça leur a parlé, surtout pour l’auteur à navets ! Cela donne envie d’approfondir.
— Je suis parfaitement d’accord. Si cet auteur à navets était le personnage d’un roman, à quoi pourrait-il ressembler ?
— Et si on lui faisait une fiche de personnage, pour mieux le cerner ?
— Génial, tu lis dans mes pensées. Figure-toi que j’ai justement commencé à travailler dessus.
Sous forme de texte :
« Notre auteur à navets est un homme au teint blafard. Il ne sort quasiment pas de chez lui, les yeux vissés sur son écran d’ordinateur, une boisson chaude toujours à portée de main, à la recherche de l’histoire qui le fera sortir du lot. Il n’a jamais édité, mais depuis qu’il a gagné un concours de nouvelles il y a bien longtemps, il n’en démord pas, il reléguera Marc Lévy au rang de vulgaire auteur à midinettes. Il rêve tant de le prouver à sa collègue qui ne jure que par Lévy, Lévy, Lévy… Bien que dans la fleur de l’âge, il vit seul, n’a pas d’enfant et son seul compagnon dans la vie se nomme Gaspard, son animal de compagnie. Heureusement d’un côté, car son logement est bien trop petit pour contenir plus de monde. Quand sa sœur vient lui rendre visite avec ses trois mouflets, c’est la galère. Il n’a même pas le permis et circule en vélo dans sa ville. Le seul truc un peu fou qu’il a fait, c’est un tatouage quand il avait seize ans. Depuis, il est devenu vraiment pantouflard. Malgré sa peur de finir dans l’oubli, il semble attendre un miracle et il ne fait rien pour changer les choses. Heureusement qu’il est drôle à ses dépens, car, à côté de ça, il est si introverti qu’il n’ose même pas saluer sa voisine canon qui pourtant lui adresse à chaque fois un sourire encourageant dans l’ascenseur. Son meilleur ami d’enfance n’a de cesse de lui dire de passer à l’action quand ils se voient une fois par mois au café d’en bas.»
Et de fiche (cliquez sur l’image pour l’agrandir):
— Qu’en penses-tu ?
— C’est un début… un petit début.
— Tu rigoles ?
— Ta fiche démarre à peine, elle manque de précisions, de détails. Ce serait bien insuffisant et trop vague pour écrire un roman !
— OK, je mets au défi les scribouillards de compléter ! À eux de la préciser (en nous disant par exemple de quelle espèce est Gaspard : un chien, un chat, un poisson rouge… ou quelle est cette boisson chaude qu’il déguste, etc.)
— C’est cela. Ils pourront également compléter avec des choses comme sa profession, son nom, des éléments sur son physique…
— Tout à fait ! Allez, c’est à vous, les amis !
— Ah ! On a oublié ! Évidemment il faut être cohérent avec la fiche existante…
— Et une difficulté supplémentaire, tenir compte des propositions des autres participants, pour sans cesse enrichir cette proposition !
— Chacun doit rajouter ou préciser à minima trois éléments de cette fiche !
Bonjour tout le monde!
Je reprends donc à la suite de Maud, en gardant la base que Nour et Micheline ont posée.
Âge: Carles a 36 ans.
Profession: Son véritable métier est d’être écrivain, c’est ainsi qu’il parle de lui lors des quelques rares rencontres qu’il fait. C’est aussi ainsi qu’il se considère lui même. Mais comme ça ne lui permet pas de payer son loyer et ses factures, il a un autre boulot à côté. Il travaille pour une petite entreprise, dans un bureau en open-space. N’ayant pas envie d’envisager ce « moyen de continuer à payer ce loyer trop cher » comme un métier, il ne connaît même pas l’intitulé de son post. Il se contente de faire ce qu’on attend de lui.
Relations: Étant de nature introverti, Carles n’a jamais eu beaucoup de relations sociales. Enfant, il avait ses parents, sa sœur et son ami Kévin. Dans son école de « riches » il n’avait pas beaucoup de contacts et se retrouvait souvent mis à l’écart. En grandissant les choses ne se sont pas vraiment améliorées. Après le décès de sa mère, il s’est renfermé sur lui même et ne s’entendait plus du tout avec son père. Aujourd’hui ils se parlent occasionnellement, mais sont en conflit constant. Il s’entend quand même assez bien avec sa petite sœur Juliette, mais il ne la voit pas beaucoup car elle est mariée, a trois enfants, une carrière a succès… Et puis surtout car elle vit dans le sud. De son noyau familial, le seul membre restant est Gaspard, son lapin. Heureusement, Kevin fait toujours partie de son entourage! Et puis il y a Marie, sa collègue avec qu’il discute des fois au boulot.
Goûts: Avant tout Carles aime être à la maison. Surtout dans son vieux fauteuil acheté il y a 10 ans chez Emmaüs et qu’il a eu un mal fou à monter dans son appartement. En dehors de ça, il aime écrire, même si son père est convaincu que ça ne sert à rien. Et puis il adore les bonnes odeurs qui se dégagent de la porte de sa jolie voisine. Lui qui aime tellement les bons petits plats et qui n’est pas du tout capable de cuisiner. Quand sa voisine dîne sur sa petite terrasse en été, il l’observe secrètement, caché derrière le buisson artificiel moche qui se trouvait déjà dans sa minuscule terrasse quand il a emménagé.
Et voilà, à quelqu’un d’autre de prendre la relève. 🙂
Les voisins de l’immeuble ,l’appellent Gaston .Après avoir quitté le domicile de ses parents pour cause d ‘incompatibilité et de conflits ,il s’est réfugié dans une chambrette de deux mètres carré au sixième étage du même bâtiment .Il était de taille moyenne ,et ne fréquente pas beaucoup les gens .Cherchant à réinventer le look des hippies ,il se laisses pousser les cheveux ,qui lui tombent jusqu’aux épaules .Son but le plus ultime ,c’est de réussir à écrire ,un jour ,un Best-seller pour prendre sa revanche sur ses parents ;notamment ,son père ,qui n’avait jamais cessé de le prendre pour un ignare .Comme il lui était quasiment impossible d’utiliser ne serait -ce qu’un petit lit dans sa piaule qu’il occupe gratuitement grâce à la bonne charité du concierge ,il dort à même le plancher ,sur une couverture ou deux .
Cela fait des années depuis qu’il s ‘évertue à écrire son roman de rêve ,mais ça ne vient pas ! Il fait un tour du côté des jardins publics pour trouver un thème ,mais ça ne marche pas .Il en fait de même du côté des prostituées ,n’en plus …Alors ,il se saoule du mauvais alcool jusqu’à ce qu’il tombe raide ,comme une saillie ,au milieu d’une gare ,en essayant de partir très loin . A ce moment là ,une voix le fit réveillé de sa torpeur en lui intimant l’ordre de se relever ; » Hé Gaston ,lève -toi ,il est presque trop tard » .
Physique : Notre homme est grand et maigre, il mesure 1m97. Il a essuyé beaucoup de raillerie à ce sujet (en plus de son prénom ! C’était le Grand Âne-Céleste ) quand il était jeune et encore maintenant, s’il ne sort presque jamais, c’est parce qu’il ne supporte plus qu’on lui dise « Toi tu dois faire du basketball ! ».
Habitudes : Il n’a jamais été sportif, mais plutôt du genre à s’isoler pour faire semblant de lire des livres en public. Il veut paraître intelligent !
Enfance : Issu d’une petite bourgeoisie, ses parents l’avaient inscrit dans une école privée et catholique pour les « riches ». Il mise tout sur ce roman fantasmagorique qu’il va écrire pour fermer le caquet de tous ces « snobécassiens » ! D’ailleurs maintenant il se sert de ce terme pour tous les gens qu’ils naffectionnent pas et à qui il veut prouver qu’il est l’élu (sans se rendre compte que ça fait tout à fait l’effet du pauvre gars qui s’isole en utilisant des mots qui n’existent pas; malgré les prévenances de son ami Kévin alias « Vous »).
(Attention, surtout pour le prénom, je fais dans le compliqué. Je m’excuse d’avance des fautes d’orthographe…)
Prénom : Carles-Benjamin Marie-Joseph Anne-Céleste, sa mère étant fan de roman de politastique futuriste post-romance, elle avait donné à son fils le même prénom que son personnage favori. Elle tenait toujours à l’appeler par son prénom complet, ce qui en faisait rire plus d’un, mais elle s’en fichait.
Surnom : Toutes les personnes sensées l’appelaient Carles, son meilleur ami en revanche préférait Benjamin.
Signe distinctif : un tatouage en forme d’attrape-rêves au milieu de son dos, datant de sa période hypster (tentative restée vaine pour séduire la jolie Lou), rougi par une unique séance de détatouage, le procédé ayant éte vite abandonné.
Logement : l’avant-dernier étage d’un immeuble qui en compte dix-sept, au coeur de la capitale, sans ascenseur, qu’il paye bien trop cher mais qu’il chérit pourtant parce que la cloison avec son petit voisin est fine, et qu’il l’entend donc répéter chaque soir ses partitions de violons, seul moment de bonheur dans sa journée.
Animal de compagnie : Gaspard, un lapin nain, seul progéniture encore présente (les autres se sont enfuis) de Boula et Titi, les lapins qui ont bercés son enfance, et dont il avait d’abord peur. Sa soeur lui courait après, Boula dans les bras, pour se venger de son grand frère lorsqu’il rayait ses CD. Une fois cette dernière ayant fondé une famille et ne le voyant plus qu’occasionellement, et avec une froideur nouvelle, il avait soudainement adoré Gaspard, qui lui rappelait les tendres instants d’une enfance heureuse et lointaine.
Ami : Il l’appelait Vous, même en le tutoyant. « Comment vas-tu, Vous ? ». Cela les faisait rire. C’est un pote d’enfance, philosophe à ses heures mais surtout un peu vieil adolescent, qui collectionnait les conquêtes parce qu’il avait honte d’aimer la soeur de son meilleur ami, et il se gardait bien de le dire. Carles, un peu sot et trop préoccupé par son roman, n’y voyait que du feu et prenait Vous pour un Don-Juan solitaire et poète.
Visage : Vaguement triangulaire, la forme de son menton est adoucie par une barbe négligée. Ses joues et son nez en trompette sont rougis par le vin bon marché et la bière qu’il consomme sans modération. Il a de petits yeux d’un vert fané jadis si pur aux sourvils inexistants, et puis des cheveux noirs de jais coupés ingalement et gras qui tombaient épars sur ses épaules. Il a de minuscules oreilles pointues qui disparaissent entre les touffes de cheveux, et un front large barré par deux veines fort marquées.
Relations avec son père : conflictuelles, mère décédée
Sexualité : hétérosexuel
Catégorie sociale : petite bougeoisie