— Montez la grand-voile, Boucanier !
*Magali lève le bras au-dessus de sa tête.*
— Quoi ?
— Arrr, j’en étais sûre, rat de cale !
*Gaëlle comprend soudain. Elle fait mine de sortir son sabre et saute pour rejoindre le bâtiment.*
— Mécréant ! Assez de ce calme plat !
— Larguez les amarres, flibustiers ! Nous avons assez bourlingué dans ces caboulots !
*Magali court sur le pont et se met au poste de commandement, les rayons du gouvernail dans les mains.*
— À bâbord toute !
— La boustifaille était bien bonne tout de même, capitaine !
— Morbleau, oui, mais il nous faut trouver quelques roublons, moussaillon !
— Où allons-nous mouiller, cette fois, capitaine ?
*Magali désigne l’horizon avec un sourire édenté.*
— Non ! Pas dans ce coupe-jarret ?
— Marin d’eau douce ! Un fameux butin s’y cache et les pirates d’écrire-un-roman sauront, eux, le mettre à sac ! Ils nous conteront leurs aventures !
— À l’abordage !!!
— (note) Ooh ! La vie d’un pirate à bord d’une frégate, c’est la plus belle des vies. On s’dilate la rate quand on est pirate!
— Ooh ! On rit dans la piraterie !
— On rit dans la piraterie ! (note)
— Boit-sans-soif !
Asta, ton texte est très bien écrit. Tu as beaucoup de vocabulaire et une bonne connaissance de ce jargon. Je suppose que tu as du lire plein de récits pirate dans le passé, du style de ‘L’ile au trésor »…
« – Capitaine, bateau en vue!
– A bâbord toutes!
– A bâbord!
– Pas de quartier pour ces flibustiers! Préparez les canons!
– A mon signal… FEU!
Au loin, les coups de canon retentirent. Un immense tonnerre se fit entendre tandis que des éclairs illuminaient les deux navires. La guerre était déclarée. »
C’est vrai que ma plume, ma muse, ça permet de bien s’exercer. C’est un véritable atelier d’écriture si on peut le dire…
Bonjour, Maurice ! Merci pour cette participation. Oui, l’esprit de Ma Plume, Ma Muse, c’est de s’exercer en jouant, d’avoir des pistes pour vaincre l’angoisse de la page blanche et de travailler ou d’approfondir des notions vues dans la lettre du dimanche… Sans oublier le partage avec la communauté du blog ! A bientôt !
(Un peu en retard, voici ma première participation à un exercice.)
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Le vieux bâtiment sifflait et chuintait sous l’assaut répété des vagues de l’océan en colère.
– Branle-bas ! Tout l’monde à son poste ! C’bon vieux rafiot doit passer la tempête ! L’premier capon que j’vois lambiner ira à la baille ! Suis-je bien compris, bande de marins d’eau douce ? hurla le capitaine à pleins poumons pour se faire entendre par dessus le vacarme assourdissant des vagues s’écrasant sur le pont. Timonier ! Garde cette vielle barrique flottante la tête hors de l’eau ! Moussaillons, j’veux qu’la cargaison d’la cale soit arrimée ! J’veux rien voir valdinguer, pas même un fichu rat !
– Aye, cap’taine ! répondirent les concernés. Quatre des plus jeunes visages de l’équipage déguerpir vers les cales. Le capitaine sembla hésiter un instant. Mais une vague virulente vint frapper le bateau par bâbord.
– J’veux deux boucaniers en proue pour disposer l’anc’flottante ! Les derniers forbans qui restent j’les veux à étouffer et ferler les voiles ! J’veux pas voir un bout d’voilage claquer au vent ! Ceux qui pourront s’le permettre iront aider les moussaillons dans la cave avant qu’une caisse n’les tue !
– Oui, cap’taine !
Les marins se mirent en branle. Chacun se précipitant pour exécuter les ordres. Et le capitaine lui-même s’élança pour attraper un cordage et aider à serrer les voiles à l’espar.
– Hissez ho, mes frères, si on survie à cette foutue tempête, on ira mouiller au pr’mier caboulot croisé pour bourlinguer comme des saoulons !
– Hissez ho ! répétèrent les pirates.
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Bonjour Asta,
Merci pour cette chouette participation. Bienvenue dans l’aventure « Ma Plume, Ma Muse » ! Au plaisir de vous croiser à nouveau sur le blog.