— Chers scribouillards, aujourd’hui est un grand jour !
— Salut, Mag’ ! Salut, tout le monde ! Tous les jours sont potentiellement importants, mais en quoi celui-ci l’est-il en particulier?
— Eh bien, parce que le 17 mai représente la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la journée mondiale des télécommunications !
— Heu… la première, je comprends qu’on se batte, mais la seconde, je ne saisis pas trop en quoi c’est utile.
— Tu ne t’en rends pas compte, Gaëlle ! Depuis la naissance du télégraphe jusqu’aux communications par satellite et Internet, par la radio ou la télévision, que de progrès accomplis ! C’est important de faire progresser la science pour assouvir ce besoin essentiel de l’homme qu’est la communication ! D’ailleurs, le blog d’Ecrire-un-Roman, écrire des romans, n’est-ce pas une autre manière de communiquer ?
— Bon, OK, j’admets que, vu sous cet angle, ça me paraît essentiel ! Et tu veux en faire quoi, de tout ça, pour notre jeu de cette semaine ?
— Eh bien, j’ai imaginé un thème double… Enfin, un jeu avec cette double contrainte.
— Tu veux donc célébrer les deux, le même jour ? Ça me paraît compliqué, mais après tout, à cœur vaillant de scribouillard, rien n’est impossible.
— Justement ! J’ai l’idée de leur faire imaginer ce conflit : un(e) homosexuel(le) tiraillé(e) entre aller à la manifestation pour lutter contre l’homophobie (pour sa condition, ses valeurs, son conjoint) et à la grande conférence sur les télécommunications où il/elle doit faire une présentation sur son invention qui doit révolutionner ce monde.
— Hum, oui, j’imagine le dilemme auquel cette personne serait confrontée. Il faudra pour cela mettre à jour un conflit intérieur difficile à résoudre. S’il ne se rend pas à la manifestation, il risque de décevoir vraiment son conjoint qui penserait qu’il n’assume pas leur relation… voire le quitte pour cela et, s’il ne se rend pas à cette conférence, son confrère pourrait récupérer son idée et la présenter comme la sienne. Dans les deux cas, il joue son avenir.
— Exactement, doit-il écouter son cœur et ses convictions ou sa raison pour devenir quelqu’un d’important ? Je propose à nos chers scribouillards de rédiger un texte, court, qui parlera de ces deux idées opposées et des émotions ressenties par votre personnage. Vous mettrez en avant les valeurs de celui-ci et son ressenti.
— Un peu ambitieux, non ?
— Oui, à la hauteur de cette journée !
— Bon, vous avez entendu Magali. Choisissez vos Plumes, vos Muses et écrivez !
— Je n’aimerais pas être dans cette situation…
— Oui, se trouver ainsi perdu et savoir que, peu importe son choix, on le regrettera par la suite et que cela peut remettre en question sa carrière, sa vie privée…
— Stop ! N’en dis pas trop, à eux de se mettre dans la peau de ce héros d’un jour !
— Tu as raison, je m’emballe !
Coucou, voici ma modeste contribution !
« Chérie ? Tu viens ? J’ai tout préparé, y a plus qu’à mettre les voiles. Bah, t’as pas mis le t-shirt que je t’ai préparé ? Il te plaît pas ? »
« Si il me plaît, je t’assure. C’est pas ça. En fait, je t’ai pas tout dit. J’ai pas été honnête avec toi. »
« Attend, tu me fais peur là ! Deux seconds, je m’assoie. »
« Tu te souviens du projet qu’on avait avec l’équipe ? »
« Ouais, votre truc soit-disant révolutionnaire qui changerait la face du monde d’ici à 2025. Oui, bah quoi. T’a pas été retenue. Faut t’y faire. »
« Justement, je te l’ai pas dit, mais l’équipe à fait forte impression et ils nous ont choisi pour l’ouverture de la conférence. C’est un enjeux énorme pour nous, je peux pas rater ça. Tu comprends ? »
« Ouais, je comprends très bien que t’es en train de me lâcher pour une bande de trous du culs coincés ! »
« Non, je voulais pas que tu le prennes comme ça. Je sais que tu avais préparé la manif depuis longtemps. Qu’on s’est investie ensemble et je veux qu’on le fasse. Mais cette nouvelle, elle est tout aussi géniale, et tu sais à quel point je l’attendais, mais quand j’ai vu la date, j’ai pas osé te le dire parce que ça remettait en cause tout notre investissement. J’ai tout rejeté en bloc et je voulais pas que ce jour arrive. Mais il est là et je sais plus trop quoi faire. Au départ, j’avais une idée, mais tu m’aurais tuée… »
« Dis, je vais pas te manger. »
« Comme l’équipe fait l’ouverture à 9h, je voulais qu’on y soit, ensemble. Avec toi. Ensuite je leur délègue tout et on file à la manif pour le reste de la journée. »
« Ouais, mais ils vont avoir besoin de toi pour le business et tout. »
« Ils y arriveront sans moi, c’est pas un problème et ils comprendront. »
« OK, alors, il ne reste qu’un événement à y ajouter. »
« Hein ? Comment ça ? »
« T’as été repérée ! Ça se fête non ? Chez Momo ils nous accepteront sans discuter même sans réservation. »
« T’es géniale ! Je t’aime ! »
« Et pas de stress ! Je veux pas que tu perdes tes moyens devants les investisseurs ! Ébloui-moi ! »
Bonjour Aurore !
Je trouve cette conversation parfaite, j’avais l’impression d’être près de vous à vous écouter ! j’ai bien aimé ! Merci pour ce bon moment …
J’aurais aimé que ça dure un peu plus 🙂 il manque juste un peu de description des perso pour être complétement emportée, je pense 🙂 Merci Aurore!
Merci Gaëlle. En fait, je voulais pas que ce soit trop long non plus, je me connais, quand je suis partie, c’est dur de m’arrêter ^^.
Et puis pour changer je voulais faire que du dialogue. Mais je retiens le conseil. ^^
Coucou Jacandre, ça me fait plaisir que ça te plaise, surtout que tu es un incontournable de Ma Plume Ma muse ^^
Bonjour !
Ce matin, comme chaque jour, je pars à pieds faire mes courses, environ 1 km 500 à parcourir, j’ai imaginé tout en marchant une petite histoire, un vrai dilemme assez cornélien . (Je n’ai pas trouvé de carré blanc!)
Il y a trois personnages, Pierre l’inventeur d’un appareil qui, posé sur un texte, peut le lire, cette formidable invention permettra aux non voyants de « lire » …Pierre est marié à Sophie, adorable petite femme qui aide son mari, le soutien, lui sert d’assistante et
semble l’aimer en le maternant un peu … Et puis Pénélope, belle femme de 30 ans, lesbienne et amante de la jeune Sophie qui
n’a que 24 ans . C’est un amour secret, incandescent avec des moments intenses qu’elles vivent . Sophie est très excitée par cette situation difficile à gérer, mais tout en pensant à Pierre, il lui est impossible d’arrêter cette relation, elle n’est pas vraiment
amoureuse de Pénélope, mais les moments incroyables d’excitation de leurs corps réunis, et qui durent près de deux heures à
chaque fois les rendent épuisées pour un bon moment . Sophie est prise au piège, véritablement droguée au sexe féminin, elle
ne pouvait pas imaginer qu’un jour elle aimerait une femme ! Et en plus Pénélope dirige son esclave , sa Sophie petite fille dans
d’incroyables séances amoureuses . Elles mettent des heures à se remettent essoufflées et épuisées ! Pierre ne se rend compte de rien, il n’y a que son boulot qui l’occupe à temps plein !
— Ma poupée d’amour, il faut que tu viennes avec moi dimanche, ce sera la fête, un grand défilé pour notre cause !
— Mais, Pénélope, je ne peux pas laisser mon mari, car justement dimanche,il y a une conférence, et je dois l’assister !
— Ecoutes, petite fille, tu me demandes déjà de ne pas faire de marques sur ta peau de velours, a cause de ton Pierre et maintenant tu refuses de venir avec moi ! toujours à cause de ton Pierre ! Tu m’obéis quant on est au lit, et ça semble te convenir, et là, tu jouis comme pas possible ! Hein, on peut arrêter si tu veux ! Moi j’irais m’éclater avec d’autres nana !!!
-Sophie en tremble, elle ne sait quoi faire, elle est désemparée, seule pour décider. Elle aime Pierre et puis c’est son mari ,
déjà elle culpabilise de le tromper ! Mais elle est folle du corps de Pénélope ,elle a des sensations incroyables,c’est fou ce
que l’on fait entre filles.. Mais elle pense qu’elle est égoïste, elle doit se sacrifier et aller avec Pierre ! Elle espère que son
adorée, sa maitresse va enfin lui donner son accord !
-Pénélope voudrait arracher Sophie de son ménage, l’avoir pour elle toute seule, pour ça il faudra éradiquer son dévouement
pour son homme, Elle sait que Sophie aime son mari, ce sera un combat, mais ça peut attendre ! Elle sait aussi que la petite est
en adoration pour son corps, elle lui prouve à chaque fois son appétit d’elle, de toutes les parties de son être, de ses pieds à ses
cheveux, cette petite serait capable de me dévorer pense-t-elle et moi je suis folle de cette petite fille je l’aime et personne ne me
la prendra ! On ne pourra pas se passer de nos rencontres , on en a besoin toute les deux ! Cette fille délicieuse est à moi pour
toujours .
– J’ai réfléchi Pénélope, ma chérie ! Mon travail auprès de Pierre lui est nécessaire, je ne le quitterais pas il compte sur moi pour présenter son invention qui est une merveille pour servir aux malentendants . Et Pierre de par sa timidité est incapable de présenter au jury son invention ! Alors Pénélope ,ma chérie ,cette fois,c’est moi qui décide !
-Au risque de me perdre ?
-Oui, mais je n’ose y penser, car dans ce cas, je finirais par mourir de mon immense chagrin !
– Petite fille, tu es une petite fille n’est-ce-pas ? Avec des petits pieds, ton joli minois, tes petits seins adorables qui sentent bon, et
tout ton corps si beau, si jeune, et les baisers que l’on se donnent, ton souffle, ta petite langue infatigable, je suis folle de toi !
C’est la première fois que je te dis ça ,tu vois comme je t’aime mon amour ! Alors, j’irais seule à la manif ! Je veux te garder amour de petite fille! Et en plus tu as du caractère!
-Oh! Pénélope chérie, tu me laisse ma liberté ! Merci , je t’aime, on va continuer à s’aimer, tu sais, tu es ma nourriture c’est
tellement bon , quel bonheur, j’ai eu peur de te perdre , de ne plus vivre nos moments intimes si forts et qui nous donnent une
raison merveilleuse de vivre, de vivre, de vivre ! Je voudrais passer toute une nuit dans tes bras, avoir des orgasmes à en mourir
Mais,une nuit,même une seule, mais, comment faire ???
-Je te le promet ma chérie, nous aurons des nuits de folies !
Bravo Jacandre, c’est mieux.
Merci Magali. C’est bien !
J’ai beaucoup aimé mais il y a une toute petite incohérence qui risque de tout capoter: au début, tu parlais d’un engin qui permet de faire lire les aveugles et, plus loin, c’est une machine pour malentendants. 😉 Attention à ce genre de choses!
Bonjour !
Elysabeth et Marie, deux jeunes femmes de 22 ans ensemble depuis à peine trois mois, et aujourd’hui se disputent sérieusement .
— Tu sais très bien Babeth, ma chérie que même si j’adhère à tes engagements, à nos engagements, je ne peux venir demain avec
toi à notre manifestation, la grande conférence sur les télécommunications est programmée demain aussi. J’ai des obligations et
je dois présenter le projet de notre équipe et je te rappelle que j’ai déposé un brevet ! Ce qui m’a obligé à faire un emprunt !
— Oui, ta raison avant ton coeur ? C’est pathétique ma pauvre Marie !
— Non pas du tout ! Mon avenir, ma carrière, déjà bien engagée ! Et ça ne m’empêche pas de comprendre tes arguments !!!
Saches que j’aimerais par dessus tout aller avec toi à ce grand rassemblement que nous souhaitons être le plus important pour
notre cause,notre vie ! L’homophobie empoisonne notre existence, il faut montrer notre puissance, notre détermination à tous
ces gens qui ne comprennent pas que l’on peut aimer une personne du même sexe ! C’est cruciale, je sais, ma chérie !
Babeth semble désemparée, elle avait mis tout son coeur pour fabriquer cette pancarte, tout son être était mobilisé, elle avait
rêvé de défiler avec « sa Marie » pour montrer au monde que deux femmes pouvaient s’aimer !
— Marie chérie, je t’en supplie, au nom de notre amour, accompagnes moi demain, et, main dans la main, au milieu de tous ces
gens heureux, nous marcherons ensemble ! Nous nous aimons tellement, je pourrais même mourir pour toi s’il le fallait ,Marie !
Et je t’aime, je te le montre chaque heure, chaque minute !! Je te le dis, si tu ne viens pas, j’aurais un immense chagrin, et je
pleurerais beaucoup ! Attention,je suis capable de m’arracher à toi , de partir pour toujours !!!
— Là, tu exagères ma chérie, c’est impossible, nous sommes liées jusqu’à la mort ! Tu te souviens j’espère, il y a à peine un mois
notre serment, on a mélangé notre sang, on a beaucoup pleuré et léché nos larmes, on a bu nos salives , on était en transe et ce fut un moment d’intense folie, gravés à tout jamais dans nos mémoires ! Chacune de nous donnerait sa vie pour l’autre, la
fusion est telle que rien ne peut nous séparer mon amour !… Tu dois accepter mon choix et demain soir on fera la fête toutes
les deux !
— Oh ! Marie ! mon coeur bat dans ma poitrine, tu me troubles,tu m’empêche de réfléchir! Donnes moi ta force !
— Ma Babeth, c’est notre première dispute, il n’y aura pas de gagnante, notre plus belle, plus précieuse chose au monde, c’est nous deux, soyons généreuses, n’abimons pas notre si belle union ! Demain tu ira marcher à la manifestation, moi, j’irai à ma
conférence et d’ailleurs, j’ai hâte de voir le robot présenté par un collègue, Claude Meno et ce monsieur est homo ! Son robot
doit parler parait-il ! Ce qui me préoccupe, c’est que nous serons séparées, et toi, tu dois faire attention avec la foule, tu es si
précieuse pour moi ! Vivement demain soir, on s’aimera toute la nuit !
— Viens, Marie, demain soir, c’est trop loin, et puis dans tes bras je vais puiser l’énergie que tu sais si bien me donner,j’ai envie
de te manger !
Très bien Jacandre ! On a envie de connaître davantage ses jeunes demoiselles. Si tu ajoutais un peu des pensées de Marie au milieu du dialogue pour montrer son trouble, sa crainte de perdre son amie ou celle de son emploi, on serait plus dans le dilemme 🙂
Romain est assis sur un tabouret devant le lavabo de la salle de bains et se regarde fixement dans le miroir.
La radio posée sur le dessus du lavabo, joue Rapsody in blue de Gershwin.
Ses sourcils froncés forment une ride sur son front, preuve d’une réflexion intense. Il reste immobile un temps. De sa main, il se masse doucement le visage comme s’il voulait effacer les traces de la tension qui gronde en lui. Sa main glisse vers cette pomme d’Adam qui pointe. Romain fait une grimace de dégoût.
Un temps s’écoule pendant lequel, il continue de se fixer. S’adressant à son image que reflète le miroir.
— Au…jour…d’hui, c’est aujourd’hui.
Il se lève brusquement et crie :
— Gilles, j’ai annulé mon inscription au concours Lépine, je viens avec toi à la manif.
Gilles le regarde abasourdi un instant, le prend dans ses bras rayonnant :
— Tu l’as fait ? Alors c’est vraiment sérieux nous deux.
Bonjour Dominique ! Ravie de te voir jouer ici ! ^^ J’adore le début de ton texte, la description est soignée. Le dilemme mériterait d’être un peu plus détaillé pour arriver à la solution de Romain. Bravo en tout cas ! 😉
Le vendredi quinze mai deux-mille quinze. Il est dix-sept heures cinquante. Quand je pense qu’une seconde avant ce coup de téléphone tout allais bien. J’avais la vie dont j’ai toujours rêvé. Même après avoir pris conscience que mon orientation sexuelle n’est pas la même que la plupart des gens, je me sentais épanouis et heureuse. J’ai même trouvé l’amour de vie. Nous sommes en couple depuis presque deux ans. Nous avions déjà planifié notre week-end. Nous allions nous rendre sur Paris le samedi pour passer la journée avec des amis puis le dimanche nous aurions participé à la manifestation internationale pour la lutte contre l’homophobie. Une cause qui nous tient à coeur puisque c’est une journée où nous pouvons nous exprimer. A la fois sur le sujet de l’homosexualité, mais aussi, sur nos sentiments, qui, au final sont exactement les mêmes que les personnes hétérosexuelles. Le mieux c’est que nous pouvons le faire sans aucune honte, nous pouvons nous affirmer et nous montrer aux yeux de tous sans avoir peur des représailles. Participer à cette manifestation est l’occasion de montrer aux gens du monde entier que nous ne sommes pas différent, que nous ne sommes pas des monstres, que nous sommes simplement des Hommes avec des opinions, des sentiments et des rêves.
Nos bagages sont presque finis. Nous partirons le samedi matin vers neuf heures car, nous avons deux heures trente de route. Mais, c’était sans compter sur ce fameux coup de téléphone que j’ai reçu en fin d’après midi. C’était mon chef. Je travaille dans une entreprise multinationale spécialisée dans la communication en tout genre. Depuis maintenant trois ans, je travaille sur mon projet destiné aux muets. Un appareil leur permettant de communiquer avec n’importe quelle personne. Car oui, le langage des signes à ces limites puisque beaucoup de gens ne la comprenne pas ni même ne savent la « parler ». Un appareil qui, d’après mon chef, est sur le point de révolutionner le monde. Mon invention intéresse déjà plusieurs pays comme les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Les Etats-Unis parle même de l’améliorer pour qu’il puisse être utilisé par un plus large publique. L’entreprise souhaite donc me voir exposer mon invention à New-York, le dimanche 17 mai à l’occasion de la journée mondiale de la télécommunication.
Mon excitation fait une chute libre sans parachute pour la rattraper. Qu’est-ce que je dois répondre à mon chef qui compte sur moi ? Qu’est-ce que ma moitier va penser de moi si j’annule notre week-end et que j’abandonne la manifestation pour aller à une présentation ? Si je ne vais pas à New-York mon projet sera porté par une tiers personne et ma carrière sera finie, mais si j’y vais c’est mon couple qui est fini. On dit que par amour on peut comprendre les choix de l’autre, lui pardonner ces erreurs mais est-ce vrai dans la réalité ? Est-ce qu’elle comprendra mon choix d’aller à New-York, car après tout il n’y aura qu’une occasion pour moi de présenter mon projet alors que la manifestation a lieu tous les ans. Mais, j’y pense… C’est une journée internationale, ce qui signifie qu’à New-York aussi il doit y avoir une manifestation. Cette intervention pour mon boulot pourrai nous servir de petit voyage en amoureux. Je ferai mon intervention et je crierai mon amour pour elle dans les rues de New-York. Ainsi je garde mon boulot, mon projet et mon couple.
Bravo Jessy ! J’adore l’invention pour les sourds-muets. J’aurais apprécié que le questionnement dure plus longtemps et voir un poil moins de fautes d’orthographe. Bravo pour la solution de fin ! 😉
– Bon o k je te crois p’tit Claude !
– On ira à la manif tous les deux, mais, lulu, lui, il ira à la conférence et parlera à ma place !
– Chéri, tu me rends folle, moi Lucien, je suis ta femme et tu passes ton temps avec ton » lulu » Expliques moi s’il te plait !
– Ecoutes, ma belle, grâce à mes connaissances et mon savoir faire, j’ai réussi à fabriquer ce robot, petit bonhomme parlant capable d’enregistrer près de 50000 mots, et 800 réponses à des questions qu’on lui pose et ce grâce aux fonctions Wifi ainsi
que la technologie Bluetooth ! Donc, je vais enregistrer un petit discours qui lui permettra de le diffuser à la conférence et puis
pourra même répondre aux questions !
– Tu es un génie, je t’admire mon Claude ! Mais au fait, il va bien falloir aller à la conférence avec « lulu » et ce pendant le défilé de
notre manifestation !
– Oui, avec papa, nous irons présenter « lulu » au jury ,et je te rejoindrais à la manif dès que possible ! Comprends moi, c’est mon
invention, mon travail qui est en cause ! Et, tu vois chéri, c’est merveilleux la façon dont mes parents ont accepté sans discuter
ma nouvelle vie avec toi, et en plus, papa est près à m’aider pour que je puisse aller avec toi à cette manifestation, oui pour cette manifestation contre l’homophobie ! Mais, n’oublie pas que je m
e démène à 100% pour t’accompagner, mais, si je
n’avais pas trouvé ce moyen, j’aurais choisi la conférence et non cette manif ! Et figures-toi que, comme tu souhaites être ma
petite femme » comme tu dis » alors il faut accepter ce que ton homme est en train de faire, et ça c’est bon pour le couple !
– Bon, je me range , mais j’ai la confirmation que tu es un superbe macho, personnel ,qui veut être le sexe fort ! Pauvre Claude !
– Dés fois, j’ai envie de t’appeler Lucienne ! Mais j’ai peur de te vexer, petite femme chérie !
– J’accepte tout de toi, tu le sais bien ! Sauf que cette fois ci, femme ou pas, je ne céderais pas ,Nous irons à la manif , c’est vital ,
de défendre nos valeurs, je serais même prête à la séparation, oui moi Lucien, je peux prendre des décisions difficile ! Des
gars gentils,il y en a ! Je ne resterais pas longtemps seul ! seule !
– Arrêtes tes discours de femmelette ! Tiens,regarde plutôt « lulu » ! Appuis sur le bouton rouge , là, c’est parti, il parle, fait des gestes, remue les lèvres ! Tout est parfait, c’est une réussite on va pouvoir boire du champagne ! T’avoueras que c’est plus
important qu’une manif formée avec des gens plus ou moins intéressants, mais je te le reredis , on ira , nous pauvres gays
manifestants gueulards, mais ces deux là sont gais aujourd’hui ! Hein Lucienne adorée par Claude le macho !!!
Bonjour ! C’est intéressant de formuler le dilemme sous forme de dialogue, bien que souvent, le dilemme est intérieur. Veille à synthétiser tes idées, il y a un peu trop de répétitions. N’hésite pas à insérer des phases de narration pour expliciter ce qui se passe en Claude pendant cette conversation ! Bravo et à bientôt ! 😉
Bonjour Magali !
Merci pour tes conseils ! L’idée était : l’invention du robot parleur pouvait remplacer son inventeur, être présenté à la conférence ce qui permettait à Claude d’accompagner Lucien à la manif ! Les répétitions sont souvent ce que certains
ont leur façon de s’exprimer ! Mais je note tes conseils !
Oui, l’idée de la solution est excellente ! ^^ L’important dans cet exercice c’est qu’on sente l’état intérieur « bouleversé/tiraillé » du personnage.
Bonjour !
Claude et Lucien, en couple depuis 10 mois, sont en grande conversation !
– Bon, Lucien, mon chéri, si tu me laisse travailler, tout ira bien et nous irons à la manif, on a pas de temps à perdre c’est dans trois semaines ! Je veux présenter mon robot « lulu » à la conférence qui se tient le même jour ! C’est dommage, mais on y peut rien !
– Je sais mon p’tit Clo que tu tiens à présenter ton robot, mais moi, tu vois j’ai choisi la manif, on doit y aller pour notre cause !
– Moi j’ai choisi ! Je veux finir la réalisation de « lulu », tu vois il s’appelle comme toi ! pour le présenter, mais ne t’inquiète pas on ira
ensemble à la manif !
Je suis obligé d’arrêter