— Magali !
— Ma chérie !
— Ma vie sans toi n’a plus de saveur !
— Ma foi, pour moi, c’est exactement pareil !
— Malheureux jours, ceux où nous ne nous écrivons pas !
— Machinalement, je consulte mes mails dans l’attente de tes nouvelles…
— Mal lunée, je souris enfin en te lisant !
— Malicieuse, tu cherches à me flatter !
— Malintentionnée, moi ? Tu plaisantes !
[Magali cherche désespérément une réplique…]
— Maniaque de l’anaphore, va !
Ma plume soupire !
Ma muse s’enlise !
— Mazette, penses-tu que nos scribouillards feront mieux que nous ?
— Magiques comme ils sont — je les connais —, ils vont en tout cas relever le défi !
— Ma vie pour une anaphore. Ma vie pour un feu d’artifice !
— Magicien, Magiciennes des mots, faites éclater vos anaphores autour d’un feu d’artifice pour le 14 juillet !
— Manifestement, nous sommes un peu rouillées !
— Maladie des vacances ?
— Malgré notre raccourci sur la règle de l’anaphore, je pense que nous avons bien montré l’exemple !
— Ma foi, je crois que oui, mais voyons comment ils se débrouillent par ici !
Cette plume, s’agitant sur ce papier,
Cette plume, y mettant des phrases mélodieuse,
Cette plume, exprimant de beau sentiment,
Cette plume, exprimant nos ressentit,
Cette plume, étalant notre soif de littérature,
Cette plume, nous, permettant de s’épanouir en roman,
Cette plume, me servant a donné des nouvelles à mon entourage,
Cette plume, vous faisant part de cette anaphore.
Merci, Aurane ! Je ne vois pas le feu d’artifice, mais l’anaphore est bien là ! A bientôt !
Boom, les portes du métro se referment dans mon dos.
Boom, boom, boom mon coeur s’emballe après cette course folle à la recherche de la meilleure place.
Boom, fausse alerte. Des enceintes un peu partout resonnent dans les rues pour cette nuit agitée qui s’annonce.
Boom, je tourne la tête – un enfant a fait éclater son ballon acheté à prix d’or il y a quelques minutes.
Boom toutes les têtes se lèvent.
Boom, une explosion dans le ciel sombre d’une nuit d’été.
Boom, tous réunis.
Boom, tous dans le même sens, orientés vers un ciel zébré de bleu, de blanc et de rouge.
Boom, tous avec des yeux qui brillent.
Boom, elle est Belle la France parée de toutes ces couleurs!
Boom, Boom, ma nuque me tiraille.
Boom, Boom, mes oreilles explosent.
Boom, Boom, Boom l’odeur du souffre nous entoure.
Boom, Boom, Boom ça n’en fini plus!
Boom, Boom, Boom, Boom…. Vive le 14 juillet!
….. Il n’y a plus qu’à rentrer.
Bravo Titi, et merci pour cette participation détonante !
Coucou Chasseuse !
Merci pour ta participation. Je ne vois pas l’allusion au feu d’artifice, en dehors de « la nuit », mais l’anaphore est là. C’est gentil de te dégourdir la plume avec nous, pendant l’été !
A bientôt !
Oups… zappé ce »détail » !… 😉
Personne ?
Bon, je me lance. Indulgence, c’est pas top !
La nuit, on dit que tous les chats sont gris,
La nuit, le firmament se pare de diamants,
La nuit, l’obscurité m’enveloppe d’un bras ami,
La nuit, les morts se rapprochent des vivants,
La nuit, l’ombre me cache des mes ennemis,
La nuit, mon royaume enfin comme une déferlante s’étend.