— Salut, Magali !

— Bonjour, Gaëlle. Qu’est-ce que tu me racontes de beau ?

— Bof… Tu sais, je piétine un peu côté écriture. J’ai l’impression de n’avoir écrit que des navets ; aucun éditeur ne veut publier mon manuscrit pour le moment.

— Tu es sévère avec toi-même. Il faut t’accrocher, tu as tout d’un auteur à succès.

— Ah oui ? Quoi donc ? À quoi différencie-t-on un Marc Lévy, un Maxime Chattam, un Guy de Maupassant d’un auteur anonyme, raté, qui s’acharne à écrire sans être publié ?

— Oh ! T’y vas fort. Bon, tu sais quoi, on va demander à nos scribouillards.

— Je vois… Tu ne sais pas répondre, alors tu te défiles.

— Pas du tout, je cherche des informations pour étayer mon argumentation. Mes chers amis, vous allez nous aider dans notre réflexion. Pour cela, vous décrirez au choix : un auteur à navets, qui échoue à publier (sa vie, ses habitudes, son humeur d’auteur en perdition) OU un auteur à succès, qui publie régulièrement (sa vie, ses habitudes, son caractère…).

— OK, ça me va ! À vos plumes, à vos succès ou à vos navets…


— J’ai hâte de lire tout ça.

— Moi aussi ! Finalement, tu as eu une bonne idée, Magali. Je suis certaine que ce travail va nourrir notre réflexion.

— Oui, ils n’imaginent même pas à quel point.

— Hihihi. Rien que d’y penser, ça me remonte le moral.