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Originalité et engagement !

 

 » Au début, il y eut France Loisirs. Moyennant un abonnement non négligeable, on, le lecteur anonyme, avait le droit à un beau livre par mois, un beau livre plein de vide, ou alors tellement tiré qu’il en était méconnaissable. Et puis il y eut la FNAC, même principe, sans abonnement et réservé aux lecteurs de Télérama. Au milieu, un grand vide vertigineux où les pauvres écrivains traçant leurs lettres avec leur sang écrivaient des bouquins qui ne rentraient pas dans les boîtes. Vous savez, comme à la poste, il manque toujours un centimètre…

Vous écrivez avec votre sang, avec votre sueur, avec vos larmes, vous êtes au bord du suicide parce que les lettres de refus, parce que les grands éditeurs, ceux de France loisirs et de la FNAC, ne veulent pas de vous, pourtant vos livres sont grinçants comme du sable sur du métal, l’humour au bord de la tombe,

 Alors Black-out est fait pour vous. « 

C. Brissart

 

Cette entrée en matière déclinée sur leur site donne le ton ! Black-out aime les outsiders, ceux qui ne rentrent pas forcément dans le moule, et surtout L’ORIGINALITÉ !

Il s’agit là encore d’une maison d’édition à compte d’éditeur. Implantée dans le limousin, son champ d’action est large : littérature générale, nouvelles noires, romans, livres d’art, slam, livres audio, de photos… Leurs publications se déclinent au travers de 9 collections :

 

  • Black-out en scène : théâtre.
  • Les atypiques : beau livre, livre objet, livre d’artiste, concept littéraire, format hors du commun.
  • Livres audio : pour être accessible à tous. Diffusion gratuite ou à prix réduit sur Internet.
  • Out Fantasy : comme son nom l’indique…
  • Short story : romans courts ou longues nouvelles. Principalement littérature noire.
  • Ateliers d’écriture : recueils issus d’un travail de groupe.
  • Nouvelles noires : recueils d’histoires courtes, sombres, glauques, tourmentées…
  • Romans sanglants : besoin de développer ? Pour amateurs d’humour noir, de cadavres putrides et d’ambiances angoissantes.
  • Hors collection : hé bien… pour tout le reste ! Des projets porteurs mélangeant les genres et les spécialités (peinture, sculpture, etc.).

 

Soumettre votre manuscrit ?

Ils acceptent les manuscrits par e-mail (contact préalable via leur site, rubrique « nous contacter) et par envoi postal (Black-out, La Villatte, 87220 Eyjeaux).

Si le délai de réponse s’allonge, n’hésitez pas à les relancer (gentiment !), mais si au bout de 6 mois il n’y a rien, considérez que votre manuscrit n’est pas retenu. Une critique détaillée sera envoyée à l’auteur.

 

Exemples de publications :

 

L’Homme Grishommegris

Premier titre de Fabrice David chez Black-out (mai 2015), un thriller social très noir… (Préface de Joseph Joffo).

« Les serrariens représentaient 99% des habitants de cette ville morte. Un amas d’êtres médiocres « qui ne sert à rien ».

Il avait du mal à se convaincre lui-même de ne plus mériter cette étiquette qui lui avait collé à la peau avec tant de justesse. Comme ceux dont la vie passait sans que personne ne les remarque. Une existence entière à coûter à la société, sans rien lui apporter. Bouffer, chier, consommer, jeter. Mais en brisant la carrière d’une femme qu’il haïssait, responsable de la mort de son jeune frère, et toujours impunie près de trente ans après, il venait de passer dans l’autre camp. Celui des hommes qui laissaient une trace. Celui des hommes dont la vie avait un but. »

 

 

Les Monstres Magnifiquesmonstresmagnif

Recueil de quatre courts romans de Christian Brissart (mars 2015) :

  • Deux Monstres Magnifiques,
  • On rate bien une vache,
  • Je les hais tous,
  • Johnny belle gueule.

« Elle était pas belle et lui ne valait guère mieux : ils étaient faits pour s’entendre et c’est ce qu’ils faisaient. Sarah était un sobriquet de sorcière, mais elle s’en foutait. Lucas, lui, était casseur de cailloux, métier devenu rare de nos jours. Il aurait tout aussi bien pu s’appeler Colas et être concasseur de cacao, mais les cacaoyers se faisaient rares du côté de Saint Nazaire le Désert. Au lieu de ça, ils filaient le parfait coton et, bien qu’hérétiques, bénissaient le ciel tous les matins de leur donner une si jolie vue sur la Drôme en ouvrant les volets. Ils n’étaient ni mariés ni pacsés − quel vilain mot −, ce qui leur avait valu d’être excommuniés de leurs territoires familiaux respectifs et les arrangeait bien, car ils avaient fui leur foyer aux alentours de la majorité : Lucas avait fui ses parents, les parents de Sarah avaient déserté Saint Nazaire pour se chaussonner jusqu’à leur trépas dans une vilaine maison de retraite, à Montélimar.

Amants tout simplement étaient-ils, et se foutaient pas mal de ce que pensaient leurs tribus. Et réciproquement.

Une certaine conception de la liberté…

…et l’histoire aurait pu s’arrêter là.

Seulement voilà, l’oncle d’Amérique vint à trépasser, lui qui possédait une fortune colossale et Lucas comme unique héritier. »

 

À noter que cette maison d’édition s’engage auprès de belles causes, comme un orphelinat-dispensaire en Afrique, le téléthon, ou encore le respect de l’environnement avec le label Imprim’vert. C’est assez rare pour être souligné !

 

Retrouvez-les sur leur site : http://www.les-editions-black-out.com/index.php

Sur Facebook : https://www.facebook.com/Les-éditions-Black-out-151449094884823/timeline/

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