Bonjour à tous,

Voici, pour le deuxième jour, la suite du défi que nous a lancé Devenir-Ecrivain : les trois choses positives de ma journée, qui ont  principalement eu lieu à l’université.

1. Pour aller en cours, il faut bien entendu faire le chemin jusque-là (je vous en bouche un coin là, n’est-ce pas ?). Comme j’habite à plusieurs dizaines de kilomètres de la faculté, je dois, comme beaucoup, prendre le train. Habituellement, voyager en train n’est pas pour moi un plaisir (loin de là), mais cette fois il en fut autrement : tout d’abord parce que j’ai eu le plaisir d’embarquer dans un grand et beau train tout neuf, dans lequel j’ai pu trouver une place assise. Mais, aussi, parce que j’ai profité de ces trois quarts d’heure pour (re)lire le livre de Christie Bronn, nommé « Éveille-moi ». Ce trajet, qui aurait donc été une corvée, s’est transformé en une ballade dans le monde de l’auteur, dans la vie de son personnage avec ses peurs, ses désirs, ses joies et ses peines… Bref, un super moment sur les rails.

2. J’ai suivi (plus ou moins attentivement) mon cours d’analyse des institutions culturelles (centré plus particulièrement sur l’édition). Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce cours, tant il concerne le monde de l’écriture et nous apprend de nombreuses choses sur la chaine de l’édition. Du moment plutôt joyeux où on apprend les rôles de chacun, comme par exemple du distributeur, bien plus important qu’on ne peut le croire, au moment où on découvre les côtés obscurs du livre :

Le fonctionnement de certaines maisons d’édition qui demandent un livre précis, en donnant l’idée de base, le nombre de pages, des contraintes sur le contenu, allant jusqu’à donner un faux nom d’auteur pour que ça « sonne mieux ». Tout cela ne laissant donc aucune place à l’auteur, celui qui répond à la « commande », qui ne fait qu’écrire ce qu’on lui demande…

Le pilon. La destruction, bien trop présente, des livres invendus, alors qu’on devrait encourager l’autre solution : les solderies qui permettent de donner une seconde vie aux livres surproduits.

L’office (qui m’a été expliqué non pas en cours, mais par Éric), qui peut non seulement mettre les libraires dans l’embarras, par des manœuvres peu scrupuleuses, mais qui les empêche également de choisir les livres qu’elles présentent dans leurs étalages.

On pourrait probablement faire une liste longue de vingt pieds concernant ce qui va mal dans le monde de l’édition, et je parie que vous en avez aussi quelques-uns en tête, et je trouve ça très important d’en avoir une idée, surtout lorsqu’on se destine audit monde.

3. Sur le retour, non seulement j’ai pu continuer ma lecture d’Éveille-moi, mais j’en ai également profité pour passer dans un de mes magasins préférés : un magasin de papeterie. Quel bonheur de vagabonder entre les carnets, les organisateurs, les fardes, les cahiers, les stylos, les agendas … J’aurais probablement pu y rester des heures, si le magasin n’avait pas dû fermer ses portes à dix-huit heures. Heureusement, j’ai eu le temps de me procurer un tout nouvel agenda, qui me sera précieux pour planifier mes journées bien remplies, et un magnifique cahier tout neuf ! Ce dernier, je le destine à un emploi très précis : l’écriture compulsive, comme je nomme cela. Je l’utiliserai pour me défouler lorsque je serai prise d’une soudaine envie d’écrire sur un sujet particulier ou non, et ce, en dehors de mes projets de roman. Ainsi, il pourra constituer mon « garde-écrits », dans lequel je pourrais plus tard venir pêcher des morceaux qui se révéleraient utiles pour une raison ou une autre. Cette technique s’est déjà révélée bien utile dans le passé, n’hésitez donc pas à écrire sans raison particulière et SURTOUT à garder ses précieux morceaux de chef-d’œuvre !

Voilà qui termine l’énoncé des trois faits les plus positifs de ma journée. À demain pour une nouvelle journée productive et positive !